Comment faire un choix ?

Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien. Aujourd’hui je vous retrouve pour une vidéo dont je vous avais parlée depuis un petit moment, sur le thème du choix. J’ai intitulé cette vidéo « comment faire un choix ? » et en fait pour répondre à cette question, ben on va commencer par voir ensemble en quoi un choix ça consiste vraiment.

Faire un choix : définition

Qu’est-ce que c’est que faire un choix ? J’en sais rien… J’en sais vraiment rien. Disons que dans la vie de tous les jours, j’ai l’impression de savoir ce que ça veut dire, mais dès que j’essaie de définir le concept du choix…  je me rends compte que je sais plus ce que c’est. Et surtout plus j’avance sur mon propre parcours d’évolution spirituelle, plus je me rends compte que j’ai pas le choix… Je sais pas pour vous comment ça se présente, mais en ce qui me concerne, je remets beaucoup en question la notion de libre-arbitre et je me rends compte de plus en plus qu’en fait les choses « arrivent », simplement. Et en tant qu’être humain, en tant qu’espèce consciente et intelligente, certes on a l’impression de faire des choix, mais en fait on a juste la capacité de comprendre le déroulement des choses, mais jusqu’à quel point on influe sur le cours des choses en faisant des choix, ça, j’en sais rien…

Pourquoi je vous dis ça ? On va faire un peu de philo peut-être dans ce début de vidéo, mais moi cette notion de choix elle m’a beaucoup interrogé… D’autant qu’en spiritualité, c’est assez central, on nous dit toujours qu’il faut choisir, choisir la lumière, choisir ce qui est bon pour nous, choisir d’évoluer, que tout dépend du choix… Et chaque fois que je me retrouvais à devoir faire un choix de ce genre, perso je me trouvais en incapacité de le faire, et ça m’a fait me poser la question : jusqu’à quel point est-ce qu’on fait vraiment des choix ?

Alors moi aussi j’utilise régulièrement le terme « choisir », sur cette chaîne comme dans ma vie de tous les jours. Je l’utilise un peu par abus de langage, parce que c’est plus rapide et plus conventionnel, mais là dans cette vidéo faut poser les choses, alors je vais tenter d’en faire une définition : un choix, je définirais ça comme une opportunité, dans un univers qui se gère déjà tout seul sans nous, d’exprimer qui on est. Le choix, c’est ce qui surgit à certains moments-clés de l’existence dans lesquels l’univers nous donne la possibilité de nous exprimer, la possibilité d’être pris en compte dans sa grande équation. Dans ce sens-là, un choix, c’est une opportunité dans laquelle la vie permet l’expression d’une préférence. C’est quand on peut suivre une préférence intérieure sans que cela soit freiné par les contraintes de l’existence.

Je sais pas jusqu’à quel point cette définition elle peut être valide, mais quand je pose cette définition, je mets donc deux nuances par rapport à ce qu’on entend habituellement quand on parle de faire un choix :

  • La première, c’est que même si le choix est véhiculé à travers nous, à travers notre propre expression ou nos propres actions, le choix il découle souvent d’une autre source que nous-mêmes. On ne crée pas le choix par nous-mêmes, on exprime juste une préférence qui bien souvent s’impose d’elle-même, et quand on choisit, en fait on s’aligne juste sur une impulsion sur laquelle on n’a pas de prise.
  • Et la deuxième, c’est que pour moi la notion de choix ne rejoint pas pour autant la notion de contrôle, qu’on associe pourtant souvent à la notion de choix dans le langage courant. « Je contrôle ma vie, je vis une vie choisie ». On peut avoir l’illusion de contrôler les choses quand on fait des choix, mais ce n’est qu’une illusion. Le choix quelque part, dans un niveau de conscience terrestre, c’est une opposition à tout ce qui serait aléatoire, ou issu du hasard : il y a des événements dans la vie qui ne seraient pas décidés par nous, qui seraient donc le fruit du hasard, et par opposition, il y aurait des événements qu’on contrôlerait, qui eux seraient le fruit de nos décisions. Sauf qu’ensuite, quand on suit une certaine ouverture spirituelle, moi je trouve qu’on sort de cette dualité, d’un côté parce qu’on découvre que le hasard n’existe pas, et que les événements qu’on ne contrôle pas ne sont pas aléatoires pour autant, ils sont quand même le fruit de la vie elle-même qui elle a sa propre logique, même si on la comprend pas toujours. Et d’un autre côté, pour tout ce qui relève de nos décisions à nous, il y a un moment où on finit par se demander si on prend vraiment des décisions, face à la vie, où si quand on en prend, ben c’est pas la vie elle-même qui continue de décider, juste là elle le fait à travers nous. Quand la vie s’exprime à travers des événements extérieurs, on appelle ça du hasard, quand la vie agit à travers nous on appelle ça du contrôle, mais au fond est-ce que c’est pas la même chose, juste perçue depuis une perspective différente ?

Un peu de philo autour de la notion de choix

Alors pour clarifier ça, parce que c’est sûrement un peu flou pour l’instant, je vais partager avec vous certains exemples, auxquels j’ai fait face, et qui moi m’ont fait beaucoup m’interroger sur la nature de ce qu’on appelle « un choix », dans son application au quotidien… Déjà, on nous dit qu’on choisirait beaucoup de choses avant l’incarnation, paraît-il… Même là, je sais pas dans quelle mesure on peut parler de choix. Même si c’est effectivement avant l’incarnation qu’un grand nombre de choses sont déterminées, c’est-à-dire que ce n’est pas le fruit du hasard, j’y reviendrai dans la dernière partie de cette vidéo, je sais pas si le terme « choix » c’est vraiment le mot qui convient. Peut-être qu’on n’est pas devant un catalogue en train de choisir ce qu’on préférerait, peut-être que c’est une organisation qui découle de façon un peu inévitable. Ce qu’il y a c’est que de toute façon, même si c’est le cas, là ça y est vous êtes incarné, donc vous ne pouvez plus refaire les choix que vous avez faits, du moins pas dans cette vie-là. Et ce même s’il y a certains choix que là tout de suite, vous aimeriez bien refaire… ben là maintenant vous n’avez plus le choix que de les accepter et de les endurer.

Je vais prendre un exemple, rappelez-vous votre première relation amoureuse. Pour la plupart d’entre vous, vous n’êtes plus en couple avec cette personne aujourd’hui, et vous êtes probablement nombreux pour qui ce partenaire amoureux, il ou elle ne vous correspondait vraiment pas, et vous êtes probablement nombreux à avoir vécu cette relation comme une relation douloureuse… Alors imaginez que, à partir du moment où vous êtes sorti avec ce partenaire, vous étiez engagé à vie, vous n’aviez plus le droit de rompre et de vous engager dans une autre relation… Comme à une époque si vous aviez dû l’épouser pour vous mettre en couple avec et que vous n’auriez plus le droit de divorcer… est-ce que vous vous sentiriez toujours libre ? Est-ce que vous auriez l’impression de vivre une vie dans laquelle vous choisissez ? Est-ce que vous auriez l’impression de vivre dans un monde libre ? Probablement que non. Pourtant vous l’avez bien choisi à l’époque ce partenaire amoureux… Ben un peu de la même façon, il y a des choix qui ont été fait avant votre incarnation vis-à-vis desquels vous n’avez plus le choix, vous êtes obligés de les suivre même si ça vous convient plus. Et depuis une perspective terrestre, dans le cadre de la vie qu’on doit mener là pour l’instant, ça m’embête un peu de considérer ça comme un choix parfois. Alors à l’époque où le divorce était interdit, il s’agissait là d’une loi humaine, c’était donc une loi imparfaite qu’on pouvait changer, alors qu’en ce qui concerne les arrangements faits avant l’incarnation, là on parle d’un mécanisme et d’une loi naturelle, qu’on ne peut donc pas changer, mais qui doit avoir sa raison d’être, on est d’accord. Je fais quand même ce parallèle, pour insister sur le fait que pour notre avatar terrestre, ces choix ils sont déjà faits, on ne les a plus, et on peut vraiment avoir l’impression de les subir parfois.

Et il y en a beaucoup de ces choix… D’un point de vue terrestre et incarné, vous ne choisissez pas vos parents, vous ne choisissez pas où vous êtes né, vous ne choisissez pas votre ADN, vous ne choisissez pas vos traumas… C’est peut-être choisi avant l’incarnation certes, mais une fois qu’on est là, on oublie pourquoi on les a fait ces choix et on peut plus les modifier. Donc oui, si on met de côté le fait qu’on ne choisit pas tout ces éléments qui déterminent plus de 90% de notre vie, effectivement on a le choix, mais si on regarde les choses objectivement, il y a beaucoup de choix qui sont déjà faits et sur lesquels on ne peut plus revenir…

Et ensuite, sur les domaines qu’il nous reste, il y a plein de choses sur lesquelles on prétend faire des choix et pour lesquelles on ne choisit pas autant qu’on le croirait au premier abord… Je pense par exemple à ce que je vous ai dit dans l’une de mes précédentes vidéos en ce qui concerne les partenaires amoureux : on croit qu’on choisit nos partenaires amoureux, mais au fond, sachant qu’on ne choisit ni qui on rencontre, ni par qui on est attiré, ni qui est attiré par nous… je me pose la question des fois : on choisit quoi ? Est-ce qu’on choisit vraiment nos partenaires amoureux ? Ou est-ce que nos relations émergent comme le résultat du processus de la vie elle-même, qu’on ne maîtrise pas ?

Et quand on commence à voir les choses sous cet angle, on se rend compte qu’en fait, il y a plein de choix qu’on fait, pour lesquels on peut se demander si le choix part vraiment de nous… Et alors j’ai un exemple parfait pour illustrer ça : j’ai un ami qui à un moment donné cherchait du travail, qui a répondu à plusieurs offres d’emplois en même temps, qui a été retenu à 2 entretiens d’embauche différents, qui a réussi les deux entretiens, et les deux entreprises en question ont voulu l’embaucher. Il a donc dû choisir parmi ces deux postes lequel il allait finalement accepter. Donc il a fait un choix, oui… il avait le choix entre l’entreprise A et l’entreprise B, et il a choisi l’entreprise B… Mais il se trouve, qu’en l’occurrence, parmi ces deux postes relativement identiques en termes de mission, celui proposé par l’entreprise B, il était beaucoup mieux payé, pour un contrat d’une durée plus longue que celui proposé par l’entreprise A, et l’entreprise B était géographiquement 2 fois plus proche de chez lui que l’entreprise A… Autrement dit, est-ce qu’il a vraiment fait un choix ? Ou est-ce que le choix il s’est pas un peu imposé de lui-même quand même ? Moi ça m’interroge…

Quand on parle de la notion de choix, ou de libre-arbitre, on sous-entend que c’est vraiment nous qui prenons une décision, alors qu’en fait, nos choix, même si on les appelle « nos choix », ils sont quand même grandement conditionnés par les paramètres extérieurs… Donc est-ce qu’on fait vraiment des choix ? Ou est-ce que ce sont les paramètres extérieurs qui les font pour nous ? Moi j’en arrive à un stade où je me dis qu’en fait je fais plus de choix, c’est l’univers qui les fait pour moi, moi je choisis plus : j’admets juste ce qui découle naturellement des paramètres qu’on me donne. Au sens courant du terme je fais des choix tous les jours, comme tout le monde, mais chaque fois que j’en fais un, je me rends compte que de toute façon ça s’impose et qu’à mon niveau de conscience du moment, je suis pas capable de faire un autre choix, et donc… jusqu’à quel point c’est encore un choix ?

Même un truc tout bête : vous ouvrez votre penderie le matin et vous choisissez comment vous vous habillez aujourd’hui… Et parmi tous les t-shirts que vous avez, vous en choisissez un… vous avez fait un choix… mais en même temps qu’est-ce que vous y pouvez si c’est ce t-shirt-là plutôt qu’un autre que vous avez envie de porter aujourd’hui ? Parce que vous choisissez pas vos envies, vous avez pas de prise là-dessus… Donc si faire un choix c’est suivre vos envies, et que vous les contrôlez pas… faire un choix, jusqu’où vous pouvez affirmer que ça part vraiment de vous ? C’est un peu tordu ce que je vais dire mais, on choisit pas ce qu’on a envie de choisir…  On croit qu’à travers un choix, on  oriente notre vie, mais est-ce qu’en fait à travers un choix, c’est pas nous qui sommes orientés par autre chose, qu’on a simplement la liberté de laisser s’exprimer quand on fait un choix ? Le choix, c’est un concept qui sous-entend que ce soit nous qui déterminions le cours des choses, et bien jusqu’à quel point c’est vraiment « nous » qui déterminons quoi que ce soit ?

Et alors si on met tout ça ensemble : si on choisit pas des éléments qui orientent 90% de notre vie, qu’on choisit pas nos envies de toute façon, que dans une très grande mesure nos choix c’est pas nous qui les faisons c’est notre environnement, et que pour les choix qui resteraient, par-dessus tout ça, la psychologie nous dit que c’est l’inconscient qui prend au minimum 95% de nos décisions, et qu’en plus pour les choix qu’on ferait consciemment, on les fait de toute façon en se basant sur des informations extrêmement limitées et incomplètes… ouais, au final on choisit quoi ? Franchement, moi je sais plus…

Alors vous allez me dire « oui mais enfin Ben, est-ce que tu te prends pas un peu la tête pour rien ? Est-ce que c’est pas juste de la masturbation philosophique tout ça ? ». Hummm ouais peut-être… C’est vrai en tout cas qu’il y a 10 ans je me prenais pas la tête avec toutes ces questions… Et oui… sauf que depuis il s’est passé un truc dans ma vie : l’éveil. Ou tout du moins un cap significatif dans mon parcours d’éveil, qui s’est énormément intensifié… parce qu’il y en a eu plusieurs des caps, et selon comment on voit les choses, mon éveil, il avait peut-être commencé quand j’avais 14 ans déjà, puis il y a eu plusieurs paliers, mais bref. Et donc à travers l’éveil, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Ben il a fallu que je progresse, il a fallu que je m’ouvre spirituellement pour arrêter de souffrir. Et quand j’essayais de m’ouvrir à ma lumière intérieure, on me disait quoi ? On me disait qu’il suffisait juste de « le choisir »… ou de « le décider »… Et ben oui… et ben non… Enfin si peut-être, encore une fois tout dépend de ce qu’on entend par « choisir », mais toujours est-il que je me suis retrouvé dans une situation où je souhaitais vraiment, avec toute la meilleure volonté du monde, choisir la lumière, et où ce choix, ben j’arrivais pas à le déclencher… Après c’est peut-être moi qui suis stupide, je sais pas… Mais encore une fois, faites le test : si vraiment il suffit de le décider, allez-y, choisissez d’accéder à l’illumination là maintenant… voilà… Est-ce que ça a marché ? Ben non, parce que ça marche pas comme ça…

Et alors j’ai fini par accéder à la lumière que j’étais censé récupérer, pour l’essentiel, mais enfin de mon point de vue, je suis désolé, moi j’ai du mal à appeler ça un choix. De mon point de vue ça a été éteint pendant super longtemps et un beau jour, hop, d’un coup, ça s’est allumé… mais sans que je maîtrise rien. Et avec le recul, ok je me rends compte qu’il y avait des freins qui venaient de moi et qui étaient en moi, ça c’est sûr… mais en même temps… ben je pouvais pas choisir combien de temps j’allais mettre pour faire un deuil en particulier, combien de temps j’allais mettre pour digérer une émotion négative… Il y a des moments où j’ai fait les mauvais choix aussi… mais en même temps c’était des choix rationnels, qui avaient leur propre logique au moment où je les ai faits, c’était des choix qui étaient inévitables au vue des informations que j’avais à l’époque. Ces informations je les ai eues parce que par moment dans mon parcours, j’ai eu les bonnes influences et à d’autres moments j’ai pas eu les bonnes, et ça je le maîtrisais pas non plus. Pourquoi est-ce qu’à tel moment ou tel moment, j’ai eu telle influence, bonne ou mauvaise sur mon parcours, j’en sais rien, mais encore une fois, ben… je me dis que j’avais aucun contrôle sur tout ça. Certains y verront peut-être une fuite de responsabilité ou une sorte de victimisation de ma part, je sais pas, moi découvrir jusqu’à quel point je maîtrisais rien, je l’ai plus vécu comme une leçon d’humilité… Moi j’arrête de chercher à contrôler ce que je contrôle pas, j’admets la supériorité de l’intelligence universelle face à ma petite intelligence personnelle et j’admets que sur mon propre parcours au final j’ai décidé de rien, c’est comme si tous les choix que j’avais faits s’étaient faits en pilote automatique.

En pilote automatique, ce qui veut dire que c’était piloté par quoi ? Ben par les paramètres de départ, combinés aux paramètres qui sont tombés en cours de route, mais sur lesquels j’ai eu aucune prise au fond. J’ai juste progressé quand j’ai lâché prise, et on ne contrôle pas le lâcher-prise. C’est tout le principe d’ailleurs : le lâcher-prise, c’est le strict opposé du contrôle. Et dans le parcours qui a été le mien justement, on m’a beaucoup répété, peut-être un peu par effet de mode parfois pour certaine personne, que je devais « décider » de passer à l’étape suivante. C’est un conseil sûrement bien intentionné, un conseil qui est responsabilisant, quand on l’entend, une fois, deux fois… au bout de la cinquantième fois par contre c’est plus responsabilisant, c’est juste culpabilisant, parce que l’entendre en boucle ça m’a pas forcément aidé à décider quoi que ce soit plus vite, je me suis juste senti nul d’échouer alors qu’en apparence tous les autres réussissaient… et après des années à avoir entendu tout le monde me parler de décisions, de choix et de libre-arbitre, de pouvoir créateur, ben je peux vous dire que dans ma propre guérison, j’ai l’impression d’avoir décidé… que dalle.

Et alors plus je continue d’avancer, moins je décide quoi que ce soit, c’est impressionnant. Alors c’est peut-être moi qui suis débile, j’en sais rien, c’est possible, peut-être que j’ai loupé un truc super important… mais au risque de passer pour le coach spirituel le plus nul de tous les temps, moi je vous le dis, la notion de choix j’y crois de moins en moins… En tout cas, c’est tout ce parcours sur lequel on m’a si souvent demandé de choisir des trucs qui se choisissaient pas, qui m’a amené à me poser toutes ces questions philosophiques pour me demander jusqu’à quel point on a vraiment le choix… Et si ça peut en aider certains parmi vous à lâcher prise justement, à moins culpabiliser d’être là où vous en êtes, et à arrêter de vous sentir inférieur parce que vous arrivez pas à faire un choix de vie différent alors que tout le monde autour de vous y est parvenu, soi-disant… voilà, je partage ça.

Je sais pas si c’était clair, en tout cas pour moi ça a pas été évident de trouver les mots justes pour décrire tous ces paradoxes relatifs au concept du choix… Après vous en faites pas, si c’est pas clair pour vous tout de suite, votre parcours d’éveil va faire que ça devienne clair et va vous faire vous rendre compte que même si parfois on fait des choix, au final avec le recul on se demande si le choix on l’a vraiment eu, vu qu’on se rend compte qu’on aurait pas pu faire autrement de toute façon avec les paramètres qu’on avait… Va y avoir des moments où vous allez regarder en arrière où vous allez vous demander si vous avez vraiment fait des choix, ou si c’est pas la vie qui s’est juste déroulée d’elle-même… Si vraiment vous avez eu du libre-arbitre ou si c’était pas écrit de toute façon… On a l’impression de faire des choix face à la vie tant qu’on est en dualité avec la vie, mais quand de plus en plus on ne fait plus qu’un avec la vie, au fur-et-à-mesure qu’on efface l’ego et qu’on devient transparent pour laisser la vie passer et s’exprimer à travers nous, on se demande si le choix c’était pas juste une illusion, et si en toutes circonstances, ce qu’on a c’est pas juste la vie qui se déroule, et si on ne serait pas juste spectateur de ça… En tout cas, au stade où j’en suis, c’est les observations vers lesquelles ça m’a amené.

C’est aussi une prise de conscience qui m’a permis de faire preuve d’énormément de tolérance vis-à-vis des autres. Vous savez en spiritualité on oppose souvent les travailleurs de lumière et les ambassadeurs du sombre, les évolutifs face aux involutifs… qu’on peut prendre de haut des fois, sachant que les vrais involutifs sont pas toujours ceux qu’on croit au premier abord… Au quotidien, on a tous des gens qu’on trouve stupides et vis-à-vis desquels on est en désaccord avec leurs choix et leurs comportements… mais aujourd’hui plus que jamais, face à ce phénomène, j’ai une expérience qui me rappelle que moi le premier j’ai pas toujours été aux commandes de ma vie autant que je le croyais. Je croyais l’être, mais je ne l’étais que dans la limite de ma lucidité, je sais que moi le premier j’ai fait que ce que j’ai pu, et j’ai dû apprendre qu’on n’a pas toujours un pouvoir immédiat sur nos propres programmes. On a tendance à se croire différents, en tant qu’êtres humains, des ordinateurs qu’on manipule tous les jours, entre autre parce qu’on serait capable de faire des vrais choix, là où des ordinateurs ne font que réagir à des programmes, mais jusqu’à quel point on est plus qu’un programme, justement ? Et jusqu’à quel point ce qu’on considère de notre part comme étant des choix, c’est vraiment plus qu’une réaction à une programmation interne ? C’est très facile de juger les gens parce qu’on les trouve cons (désolé pour le terme), mais jusqu’à quel point est-ce qu’on choisit d’être con ou pas ? Et est-ce que les cons ont une vraie prise là-dessus de toute façon ? C’est une vraie question… En tout cas c’est facile de se dire qu’on est libre, de tenir les gens pour responsables parce que ce serait de leur faute s’ils font pas mieux, de notre point de vue, face à ce que la vie leur a donné, et de les juger pour les idiots qu’ils sont… jusqu’à ce qu’on soit dans un parcours d’éveil et qu’on se rende compte que justement, pour progresser dans l’éveil, il y a « juste à le décider », et que cette décision on met des années à la prendre… Quoiqu’on en dise ça apporte une certaine humilité et une certaine tolérance, je trouve…

Donc voilà ce que je voulais vous dire dans cette première partie en ce qui concerne mes propres réflexions sur le thème du choix. Ça n’engage que moi, vous avez le droit de pas être d’accord, vous avez le droit de voir les choses autrement… De toute façon vous ne pouvez pas choisir ce qui vous paraît logique ou non, vous pouvez juste l’admettre… ça non plus vous avez aucune prise dessus. En tout cas ça me permet de préciser où j’en suis moi, aujourd’hui, par rapport à ce concept. Ça me permet de vous expliquer pourquoi en ce qui me concerne, j’ai pris beaucoup de distance par rapport à la notion de choix et de libre-arbitre.

Concrètement, comment faire un choix ?

Maintenant que j’ai dit ça, je voudrais voir avec vous comment tout ça, ça se traduit concrètement, d’un point de vue terrestre d’abord, puis d’un point de vue céleste dans un second temps.

D’un point de vue terrestre donc, dans notre vie de tous les jours, de temps en temps, faut faire des trucs qu’on appelle « des choix ». Ça vous le savez. On ne peut pas y échapper car quelque part, même ne pas faire de choix, c’est faire un choix, c’est bien connu.

Faire un choix c’est stressant. C’est nécessaire car c’est ce qui nous permet d’orienter notre vie et d’affirmer qui nous sommes. Mais ça n’en est pas moins stressant parce que lorsqu’on fait un choix, on n’est jamais sûr de faire le bon. D’ailleurs, si on le savait à chaque fois, si on pouvait voir l’avenir pour savoir systématiquement quelle conséquence succéderait telle ou telle décision, au fond ce ne serait plus faire un choix, le « choix » s’imposerait de lui-même. Donc c’est le principe-même du choix : c’est que quand on le fait on est jamais sûr de faire « le bon ».

Faire un « bon » ou un « mauvais » choix, c’est un jugement que nous, on porte selon le résultat qu’on retire de notre choix, après coup. C’est une évaluation qu’on fait en termes de gains et de pertes, et c’est cette évaluation qui, face à des situations où l’on doit quitter une situation pour une autre, a fait émerger le fameux adage « on sait ce qu’on perd mais on sait pas ce qu’on gagne ». Ben oui mais c’est tout le principe. A partir du moment où on reconnait que cette incertitude c’est l’essence-même du choix, comment est-ce qu’on peut faire pour faire un choix efficace ? Tout simplement en considérant nos choix sous une nouvelle perspective…

Un « bon » choix, ce n’est pas nécessairement le choix qui nous apporte le résultat qu’on veut, c’est un choix qui nous permet d’affirmer notre plus haute définition de nous-mêmes. Cela ne s’applique bien sûr pas pour les choix simples du quotidien, genre comme choisir une voiture ou comme commander une pizza plutôt qu’une autre, parce que ça c’est des choix pour lesquels vous êtes certains d’obtenir le résultat que vous choisissez, normalement…  Enfin certains de ces choix aussi, vous pouvez les faire pour définir qui vous êtes, mais c’est pas sur ceux-là que je veux me pencher. Non quand je dis ça, ça s’applique avant tout aux choix plus grands et plus incertains qui se présentent à nous : le choix d’un partenaire amoureux, l’orientation de notre carrière, des décisions dans le cadre de notre famille… autant de dilemmes qui, quand on y repensera sur notre lit de mort, se seront avérés être les aiguillages les plus importants de notre vie…

Face à ces choix difficiles pour lesquels on ne peut prévoir que partiellement les fruits que porteront nos actions, l’idée c’est donc de ne pas faire ces choix uniquement en fonction du bénéfice que ces différentes options nous procureront, mais de faire ces choix avant tout pour définir qui nous sommes. Ne plus raisonner en termes « d’avoir » (ce qui concerne un résultat futur et donc incertain) mais en termes « d’être » (ce qui a l’avantage de se définir dans le présent).

Imaginons par exemple que vous travaillez et que vous avez des enfants, et que vous avez l’opportunité de vous investir beaucoup plus dans votre travail, qu’est-ce que vous devez choisir ? Travailler davantage et faire plus d’heures pour un meilleur salaire, ou consacrer plus de temps à votre famille ? Ces deux options comportent leurs avantages et leurs risques :

  • Peut-être qu’en choisissant de travailler davantage, vous offrirez un cadre plus sécuritaire à votre famille tout en devenant un exemple de réussite pour vos enfants qui ensuite réussiront mieux leur vie professionnelle, peut-être aussi qu’en étant davantage absent vous ne pourrez pas les guider aussi efficacement dans leur croissance et que ça aura des répercussions émotionnelles très importantes sur eux.
  • Peut-être qu’en choisissant de travailler moins, vous pourrez être présent davantage pour eux et ainsi les aider beaucoup mieux à se construire, peut-être aussi qu’en faisant ce choix vous ne pourrez pas faire face lorsqu’un problème financier touchera votre famille et que cela aura des répercussions traumatisante sur celle-ci…

Je dis cela à titre d’exemple sans jugement de valeur, on peut certainement trouver des exemples dans lesquels chacune de ces deux stratégies ont échoué ou réussi, je vais pas vous dire qu’il y a dans l’absolu une de ces stratégies qui est meilleure que l’autre, c’est absolument pas le but. Mais typiquement, face à un tel choix, vous ne pouvez pas voyager vingt ans dans le futur pour observer grâce à laquelle de ces deux options vos enfants semblent être le plus épanouis au final. Ces deux options en revanche vous permettent de choisir dès à présent qui vous souhaitez être, elles vous permettent d’affirmer ce qui pour vous est prioritaire dans l’existence, de définir vos valeurs et de les incarner.

Au fond c’est cela, « faire un choix ». Et un choix fait sous cette perspective, ça a au moins l’avantage d’être toujours garanti, puisqu’on peut toujours choisir qui on souhaite « être ». Comme la vie, via la loi de l’attraction, s’organise pour refléter qui nous sommes, la manifestation de notre identité elle est nécessairement assurée. Et peut-être que de temps à autre, on fera des « mauvais » choix dans le sens où ces choix ils ne nous apporteront pas que des situations faciles à court terme, mais on sera quand même gagnants à long terme parce qu’on applique une stratégie qui nous permet d’être véritablement nous-mêmes, et de vivre une vie en accord avec nos valeurs.

Donc voilà ce que je voulais vous dire par rapport à la notion de choix vue sous une perspective quotidienne. Pour résumer, choisir en termes « d’être » et non pas en termes « d’avoir », ne pas faire son choix en fonction de ce qu’on peut en retirer, mais faire son choix pour exprimer qui on choisit vraiment d’être. Si actuellement vous êtes face à un choix que vous avez du mal à faire, et face auquel vous doutez, je vous inviterais à réfléchir à cette nouvelle perspective. C’est simple en soi, mais vous verrez que c’est assez concret quand on l’applique. En tout cas c’est une nuance dont moi je me rappelle chaque fois que j’ai un choix à faire, que j’essaie d’appliquer le plus possible, et qui me permet de n’avoir aucun regret vis-à-vis de mes choix parce que je me rappelle toujours pourquoi je les ai faits.

Et ça peut s’appliquer à peu près à tout. Là j’ai pris l’exemple d’une décision qui concerne un arbitrage entre vie professionnelle et familiale, mais si on prend le choix d’un partenaire amoureux désormais : si on imagine que vous avez la possibilité de choisir entre deux partenaires amoureux… et que vous êtes obligés de choisir, que vous avez pas le droit de prendre les deux, on va supposer qu’ils sont pas d’accord… et qu’on met de côté le fait que vous ne choisissez pas vos émotions de toute façon, ce que je vous ai dit plus haut… ben vous pouvez pas forcément savoir a priori avec lequel des deux votre vie amoureuse va être la plus épanouissante. Vous pouvez essayer de vous projeter mais vous pouvez pas être sûr. Parce que franchement, ça nous est tous arrivé de penser qu’on avait trouvé « le bon » ou « la bonne », pour se rendre compte des années après qu’en fait non, on s’était planté lamentablement… Bon ben on peut pas savoir, on peut pas voyager 20 ans dans le futur pour savoir avec lequel des deux on aura des regrets ou non. Par contre, dans le présent, on peut choisir quel amoureux nous on a envie d’être. Très souvent par exemple, quand la vie vous donne le choix entre deux partenaires amoureux, un scénario très courant, c’est qu’en fait dans ces deux partenaires, il y en a qui représente la stagnation, rejouer les mêmes schémas, rester dans ce qui vous est familier, et l’autre justement il représente la croissance et l’évolution. Est-ce que vous allez choisir une relation plus paisible, ou une relation qui va vous faire grandir, c’est souvent un choix comme ça qui nous est proposé derrière les apparences, dans une telle situation.

Et tant qu’on est sur cet exemple, ce changement de perspective, il vous permet aussi d’être plus haut dans votre attitude : quand il y a une femme qui vous intéresse, et que vous devez « choisir » comment agir envers elle, si ce que vous voulez c’est « l’avoir » dans votre vie, vous pouvez être prêt à faire tous les sacrifices les plus ridicules et les plus destructeurs qui soient pour vous pour tenter de conserver son approbation, alors que si à l’inverse vous raisonnez en vous demandant quel type d’amoureux, face à elle, vous choisissez « d’être »… là tout de suite vous êtes beaucoup plus intègre… Non, ne me regardez pas comme ça, cet exemple ne m’a jamais concerné, bien évidemment…

La réalité spirituelle du choix

Et alors « choisir qui vous voulez être », bien sûr ça induit d’être clair sur ses intentions, toujours la même notion en spiritualité. Ça induit de choisir entre l’ombre et la lumière, et alors quand vous êtes sur un parcours d’éveil, et que vous prenez conscience de ce que c’est que le karma ou l’ombre ou ce genre de choses, vous allez vite vous rendre compte que c’est essentiel de faire des choix assez élevés en termes de moralité, peu importe ce que certains raccourcis peuvent sembler vous apporter à court terme. Et choisir entre l’ombre et la lumière, ça suppose comme d’habitude de choisir ou ne pas choisir de suivre son âme.

Parce qu’on est d’accord vous ne choisissez pas comment est votre âme : votre âme elle est, tout simplement. Vous êtes vous, tout simplement. Il y a juste à l’accepter. Soit vous acceptez de suivre qui vous êtes, soit vous vous positionnez en défiance par rapport à votre être véritable. Donc c’est beaucoup plus binaire qu’on le croit. Même si dans la matière ça peut se traduire par une variété de choix portant sur une infinité de situations différentes, sur le plan supérieur, un choix, c’est toujours un arbitrage binaire entre l’ombre et la lumière, quelque part. Votre ombre ou votre lumière…

Et c’est ce qui m’amène à vous parler de la notion de choix d’un point de vue plus énergétique cette fois-ci. Et vous allez voir que ça vaut le coup qu’on s’y penche… Donc, pour cette dernière partie, pour illustrer comment la notion de choix se déroule d’un point de vue céleste, je vais reprendre le petit schéma que je vous avais fait pour ma vidéo sur les portails. Voilà, c’était celui-là :

Donc ce schéma, comme tous les schémas que je vous montre dans mes vidéos, c’est une représentation de ce que moi je vois. Une représentation de ce que moi je vois, contrainte par mes propres compétences artistiques, moi en vrai les images je les vois avec une plus haute résolution, ça en jette beaucoup plus, mais bon désolé pour le filtre, hein, je fais ce que je peux. C’est ce que je vois, donc ça n’engage que moi, je ne vois pas tout, peut-être qu’il y a des gens qui voient autre chose, et peut-être aussi que dans le futur j’aurais d’autres visualisations qui viendront mettre ces images-là sous une perspective complètement différente. Pour l’instant, j’ai vu ça.

Donc pour rappel, sur ce schéma :

  • L’étincelle à gauche, c’est votre âme. La votre, la mienne, celle de n’importe qui d’ailleurs… mais je vais dire la votre, c’est plus simple pour moi de le dire comme ça. Donc l’étincelle à gauche, c’est votre âme.
  • La flèche en bas qui est orientée directionnellement, elle symbolise le déplacement de l’âme dans le temps.
  • Et donc au fil du temps, votre âme va se retrouver à passer à travers différents anneaux successifs, que moi j’appelle des portails. Je sais pas si c’est le terme qui convient mais à la rigueur on s’en fout, ce qui compte c’est le phénomène en lui-même.

Et je vous avais expliqué que le passage de ces différents portails c’était la façon dont moi j’avais perçu le concept du chemin de vie, et que justement au passage de ces différents portails, selon comment vous répondez aux tests de l’univers, vous passez votre portail avec succès ou non, et vous avez différents embranchements qui s’actionnent, ce qui entraîne dans la matière des manifestations différentes.

Pour représenter ça, je vais vous faire un autre schéma. Voilà :

Donc, sur ce schéma, on voit votre âme qui se présente face à un premier portail, face auquel vous avez un choix à faire en termes d’ombre et de lumière. Si vous agissez en suivant votre lumière, c’est-à-dire votre âme, là sur ce schéma vous allez suivre la flèche lumineuse, qui pointe vers le haut, ce qui sous-entend que vous avez fait un choix plus élevé, alors que si vous choisissez de suivre votre ombre, vous allez suivre la flèche sombre, choix au travers duquel manifestement, vous vibrez plus bas.

Chacune de ces flèches vous mènent à un autre portail :

Vous remarquerez que ces portails ils sont situés au même niveau selon un axe horizontal, autrement dit, ils sont situés au même endroit dans le temps. En fait c’est le même portail, c’est juste différencié là sur ce schéma pour indiquer un scénario différent, conditionné par le choix que vous avez fait au portail d’avant. Par contre, toujours selon un axe horizontal, toujours par rapport à la flèche qui symbolise le temps en bas, ils sont positionnés plus loin dans le temps par rapport au portail précédent. Donc ça veut dire qu’il y a du temps qui s’écoule entre les différents portails. Le premier on va dire qu’il est au temps 0 et les deux autres on va supposer qu’ils sont au temps 1 :

Autrement dit, si vous faites le mauvais choix à un portail, va falloir attendre un petit peu avant que la possibilité de faire un choix différent se représente. Quand je dis un petit peu, il y a certains portails qui peuvent se représenter 3 ou 4 mois plus tard, il y en a certains qui peuvent se représenter que plusieurs années plus tard. Ça peut être long. Ça peut être long parce qu’en fait, chacun de ces portails représente les seuls moments de votre vie où vous pouvez faire un choix. Un vrai choix, qui va vraiment orienter votre vie. C’est au passage de vos portails que vous pouvez rencontrer un partenaire amoureux, changer de direction professionnelle, vous ouvrir spirituellement, sortir de votre nuit noire de l’âme, etc… Entre deux portails en revanche, les paramètres de votre vie sont relativement figés, et à part choisir le parfum de vos chewing-gums, la vie vous laisse pas choisir grand-chose… Et encore, si vous aimez que la cerise et pas les autres parfums, est-ce que c’est encore un choix ? Bref… Vous avez fait un choix au portail précédent, et tout ce que vous pouvez expérimenter dans votre vie entre deux portails, ben c’est « la flèche », c’est-à-dire les conséquences de votre choix, le bout de chemin qui découle de ce choix. En spiritualité, vous avez très certainement entendu l’adage selon lequel « vous êtes libre de choisir vos actions, mais vous n’êtes pas libre d’échapper aux conséquences de vos actions », ou un truc comme ça, ben voilà, c’est ça que ce schéma montre.

Dans la deuxième partie de cette vidéo, je vous avais dit qu’on ne faisait pas un choix en fonction de ce qu’on peut avoir mais en fonction de ce qu’on peut être. C’est ce qu’il se passe sur ce schéma, dans lequel ce qui détermine votre choix, c’est le fait d’être à l’écoute de votre ombre ou de votre lumière intérieure. C’est bien un choix au niveau de l’être qui se présente. Et selon si vous suivez votre lumière ou votre ombre, votre vérité intérieure ou vos croyances limitantes, votre âme ou votre ego, votre complétude ou vos blessures, ben vous générez une manifestation différente, que vous allez être obligé d’expérimenter jusqu’à ce que vous fassiez un choix différent lors d’un prochain portail. Donc autrement dit, au moment de ce choix, vous générez du karma, positif ou négatif. Le karma positif je crois que ça s’appelle du darma, mais bon, ça encore c’est juste un terme. En tout cas ça rejoint complètement ce que je vous ai dit dans ma vidéo sur le karma, quand je vous disais que votre karma, c’était une projection manifestée de l’être.

Et donc tout au long de votre vie, le phénomène se répète, et à chaque portail, vous avez la possibilité de faire des choix plus élevés qu’au portail précédent :

Et au final, l’ensemble de ce parcours constitue votre chemin de vie, qui représente l’ensemble des possibilités qui s’offrent à vous à chaque portail. Dans ce chemin de vie, il y a un chemin de vie optimal, qui représente le chemin qui est en place pour vous si vous choisissez la lumière à chaque fois :

Au cas où vous ne choisissez pas la lumière, ben y a des itinéraires bis qui sont en place. A chaque embranchement vous avez un portail, qui représente les moments où vous pouvez faire un choix d’orientation sur votre chemin de vie. Et à la fin de votre vie, ben il y a un chemin de vie effectif qui se sera dessiné selon les choix que vous avez faits. Il y a le chemin de vie optimal et celui qui va effectivement être suivi, votre destin et votre destinée quelque part, votre plus haut potentiel de réalisation dans cette incarnation et ce que vous aurez effectivement exploité de ce potentiel.

Donc maintenant que je vous ai présenté le schéma complet, qu’est-ce que je peux vous dire d’autre ?

  • Déjà le schéma là on est d’accord, il est pas à l’échelle, il y a certainement beaucoup plus de portails que ça pour votre vie, donc je simplifie juste visuellement.
  • Ensuite, tel que je vous ai expliqué ce schéma, vous voyez que vous pouvez faire quelque chose qui ressemble à ce qu’on appelle vulgairement « un choix » quand vous arrivez à un portail. Vous choisissez pas quand il y a un portail, vous choisissez pas quel dilemme ce portail vous présente, vous choisissez pas comment vos choix vont se traduire en termes de conséquences dans la matière, et donc vous ne choisissez pas le chemin en lui-même. Votre chemin, vous pouvez choisir de le suivre ou de ne pas le suivre, mais, dès que vous êtes incarné, vous avez plus la possibilité de réécrire le chemin à votre sauce. Et en plus, hormis quand vous devenez suffisamment clairvoyant, tout ce mécanisme, vous le voyez même pas ! Donc tout ça pour dire qu’on a un libre-arbitre qui est… je vais pas dire inexistant… mais enfin qui est quand même super cadré en tout cas.
  • Au passage, je vous ai dit plusieurs fois, dans mes vidéos précédentes, que dans la vie il fallait avoir la sagesse de distinguer ce qui est sous notre contrôle, et ce qui l’est pas. Donc quand je vous ai dit ça, c’était une tournure pour aller vite, je vous épargnais toute la philo qu’il y avait en début de vidéo sur la notion de contrôle, mais sinon ça faisait référence à ce schéma : « ce qui est sous votre contrôle », ça désignait ces points de passage où une décision de votre part est nécessaire.
  • Et enfin, quand je vous ai parlé du chemin de vie principal et des itinéraires bis, vous mettez pas trop de pression, hein ? Parce que quasiment personne ne suit son chemin de vie optimal, on fait tous des erreurs de temps en temps, faut pas trop se flageller par rapport à ça non plus. Par contre il faut en avoir quand même conscience, parce que louper un portail, ou plus exactement, choisir l’ombre lors d’un portail, c’est quand même passer à côté d’un potentiel de vie extrêmement intéressant. Parce que c’est le long des flèches de lumière qu’il y a les récompenses et le long des flèches sombres qu’il y a les foudres. Et si vous loupez vos portails pendant 3-4 ans consécutifs, ben vous pouvez quand même retrouver votre chemin de vie optimal assez facilement, il y a des expériences de vie que vous ferez avec un peu de retard mais qui se feront quand même. Si vous loupez vos portails pendant plus de 50 ans, euh… ben là ça devient compliqué… là forcément, il y a des expériences de vie que vous aurez peut-être plus l’opportunité de faire. Donc c’est important d’avoir conscience du phénomène… Parce qu’encore une fois tel que moi je l’ai perçu, tout dans votre vie découle de ce phénomène quand même.

D’autant plus qu’il y a un moment où le processus s’arrête. Ou en fait non, il s’arrête pas, mais où en tout cas il y a une transition, une prise de recul et une réinitialisation importante qui se produit : c’est quand vous mourrez. Là vous voyez le schéma que je vous montre il prend tout l’écran, donc l’écran en lui-même représente le cadre de votre vie incarnée. Comme paraît-il on vit en fait plusieurs vies successives, ben c’est comme si on avait plusieurs écrans avec le film de nos vies qui se succédaient :

Et bien évidemment, il y a des paramétrages qui se font d’une vie par rapport à la ou les précédentes :

Et ça, ça m’amène à un dernier schéma, que j’ai pu voir en channeling, c’est celui-ci :

Sur cette image, vous voyez toujours les écrans du schéma précédent, qui sont interconnectés, et vous voyez qu’ils gravitent tous autour d’une étincelle. L’étincelle c’est votre âme. Des fois je la représente sous la forme d’une étincelle, des fois sous la forme d’une sphère lumineuse, ou autre, mais vous traduisez, hein, c’est la même chose, ça fait partie des formes qui sont interchangeables dans ce que je capte. Et sur ce schéma, votre âme elle est encerclée par différents écrans, qui symbolisent les films de vos vies. Là ce schéma, il représente quoi ? Il représente votre âme, pleine et entière, hors incarnation, qui se projette dans vos différentes vies successives et qui les paramètre les unes par rapport aux autres.

On me l’a déjà présenté comme ça. C’est une image qui s’est vraiment beaucoup imposée à moi ces derniers temps. Alors comme toujours c’est pas à l’échelle. Là pour simplifier, j’ai mis 6 écrans, donc 6 incarnations successives, mais je pense que pour être à l’échelle, vous pouvez multiplier le nombre d’écrans au moins par cent, facile, pour la plupart des gens… Et votre âme, sur cette image, elle expérimente toutes ces expériences de vie, j’ai envie de dire au même moment, je sais pas jusqu’à quel point on peut dire que c’est exact. C’est vrai que là sur ce schéma, le temps, le temps traditionnel linéaire, c’est dans les écrans qu’il se déroule, donc dans les vies incarnées, mais votre âme là elle est en dehors de tout ça, elle englobe tout ça, elle réside sur son plan à elle, le plan des âmes, dans lequel le temps, s’il s’écoule, en tout cas il ne s’écoule pas de la même façon. Et elle fait l’expérience de ces diverses expériences de vie, peut-être plus ou moins en même temps, ou en tout cas de façon synchronisée et en cohérence les unes avec les autres.

Donc si vous voulez connaître le sens de votre vie, la raison de votre incarnation, pourquoi vous vivez ça et pas autre chose et pourquoi vivre ce que vous vivez c’est important pour vous, ben en gros faut vous reconnecter à ça. A ce que vous êtes quand vous êtes là. Quand vous êtes mort, je suppose que c’est ce que vous êtes. Quand vous êtes vivant c’est ce que vous êtes aussi, c’est juste que la plupart du temps on s’en souvient plus, parce qu’on confond notre conscience avec nos perceptions. Mais au fond, ce point de conscience originel, c’est ce que vous êtes vraiment, c’est ça notre véritable identité à tous. Et on n’a pas besoin d’attendre d’être mort pour le retrouver…

Si vraiment on fait des choix avant l’incarnation, si on choisit nos traumas, si on choisit notre famille, bref si on choisit notre chemin de vie, tel qu’on me l’a montré jusque-là, c’est là que tout se détermine. C’est cette facette de vous, qui se limite à un simple point de conscience, qui est en fait ce que vous êtes vraiment quand vous êtes complet, qui est ce que vous êtes vraiment au-delà de votre avatar matriciel.

Chaque choix que vous faites dans la matière, sur un plan supérieur, c’est un choix d’ombre et de lumière, et donc c’est, dans l’absolu, choisir d’incarner ou non ce niveau de conscience. Tous les choix qui se présentent dans votre existence, c’est par rapport à ce niveau de conscience-là qu’ils ont un sens. Je ne sais pas si le terme « choix » est le terme le plus adapté pour définir ce qu’on fait dans ces moments-clés de l’existence, comme je vous l’ai dit, c’est un terme qui m’interroge beaucoup, mais bon, c’est juste un terme. Si on convient d’appeler ces moments-là des « choix », alors le but entier de votre existence réside dans les choix que vous saurez faire. Toute la mise en scène de la vie existe juste pour ces moments de choix qui vous permettent vraiment d’exprimer qui vous êtes. C’est le fait de faire les choix qui sont les vôtres qui vous apporteront la paix spirituelle que vous recherchez…

Et lorsque cette vie que vous vivez prendra fin, vous n’emporterez pas avec vous les conséquences physiques de vos choix, vous n’emporterez pas l’argent que ça vous aura rapporté, ni l’approbation des autres que ça vous aura donné ni le beau mec ou la belle nana que ça aura fait tomber dans vos bras… Ce que vous emporterez avec vous, ce seront vos choix, et les traces lumineuses ou sombre qu’ils auront laissées en vous… Et si vous parvenez à réintégrer la perspective de votre âme, la perspective que cette image illustrait et que j’ai essayé de vous représenter, vous pourrez vous rendre compte que l’un des buts principaux de l’existence, c’est de vous permettre de voir où vous avez exprimé de l’ombre et de la lumière, ou, pour dire la même chose dans un autre langage, où est-ce que vous avez choisi la peur, et où est-ce que vous avez choisi l’amour… pour vous permettre de faire des choix toujours plus hauts, pour réintégrer toujours plus les parts manquantes de vous-même et ne refaire progressivement plus qu’un avec vous-même…

Puis plus qu’un avec tout ce qui est…

Voilà ce que je pouvais vous dire sur le concept du choix… J’espère que ça vous a plu, et que ça vous aura aidé… Sur ce je vais vous laisser… Je vous dis à bientôt dans une prochaine vidéo… Et pour ceux parmi vous qui aiment bien la méditation, n’hésitez pas à aller en faire une… A mon avis il y en a une sympa qui vous attend… Voilà…

Merci de m’avoir suivi…

Paix et amour à vous tous…

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1 réflexion sur “Comment faire un choix ?”

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