Ce qu’on ne vous a pas dit sur la confiance en soi

Salut les amis, j’espère que vous allez bien. Et si vous avez un petit coup de mou, vous en faites pas, vous avez cliqué au bon endroit, parce que dans cette vidéo, on va voir ensemble comment vous pouvez faire pour retrouver confiance en vous… ou presque… Parce qu’en fait c’est pas uniquement de confiance « en vous » dont on va parler, mais enfin vous allez voir… En attendant la confiance en soi, c’est notre point de départ, donc je vais commencer la vidéo avec cette question : comment on fait pour avoir confiance en soi ? J’en sais rien… mais pour résumer ce que je vous ai dit sur le sujet, je vous avais déjà fait une vidéo sur la confiance en soi, dans laquelle je vous avais expliqué qu’en gros, avoir confiance en soi, ça revenait à être à l’écoute de sa petite voix intérieure.

Sa petite voix intérieure c’est-à-dire notre âme… Pour ceux parmi vous qui croient en l’âme, vous pouvez prendre ce terme au premier degré, pour ceux parmi vous qui n’y croient pas, vous pouvez prendre ce terme comme une métaphore pour « le véritable vous ». Dans tous les cas ça revient au même, c’est-à-dire à être à l’écoute de la voix de la sagesse qu’on a tous en nous, qu’on a parfois du mal à suivre mais qui est la voix de notre plus haut niveau de conscience, qui nous donne toujours les meilleurs conseils et qui nous permet de prendre des décisions optimales dans notre vie. Voilà, on a confiance en soi quand on est à l’écoute de cette voix-là, c’est ça avoir confiance en soi en fait.

Réaccéder au vrai soi pour prendre confiance en soi

Alors on va repartir de cette information, et je vous avais dit dans de nombreuses vidéos, que ce soit celle-ci, celle sur la loi de l’attraction ou d’autres, que cette voix intérieure elle a un avantage notable, c’est qu’elle est présente en permanence, elle n’a pas besoin d’être soutenue par des validations extérieures pour être maintenue, alors que les autres voix dans notre tête, si. Quand on essaie de se construire un discours artificiel, celui-ci il a sans cesse besoin de validations extérieures pour exister. Dès qu’il se passe dans notre vie quelque chose qui entre en contradiction avec notre ego, avec notre personnalité fabriquée, avec nos croyances limitantes, avec la voix des autres dans notre tête, tout ça à peu de chose près c’est des synonymes, c’est juste différentes faces du même cube si on peut dire, et bien  dès que quelque chose entre un contradiction avec toutes ces voix, ça va être inconfortable, ça va être challengeant pour l’identité, et cette partie de nous elle se sent en danger quand elle est contredite… précisément parce qu’elle a besoin d’être alimentée en permanence et que donc, elle est pas stable… Quand on se construit un soi factice, ça va donc être impossible d’avoir une confiance absolue, ça va être impossible de le maintenir, à cause de ce mécanisme. Autrement dit, on ne peut véritablement avoir confiance en soi que lorsqu’on accède au vrai soi, qui lui est stable.

Tout ça je vous l’ai déjà dit. Et quand j’ai dit tout ça, sans que ça paraisse, je me pose un peu à contrecourant d’une certaine culture du développement personnel qui existe. En même temps, quand est-ce que ça m’est arrivé de dire la même chose que tout le monde ? Hein ? Pas souvent… ^^ mais bon, vous commencez à avoir l’habitude maintenant. Non parce que dans le développement personnel traditionnel, on a quand même un petit peu (beaucoup) une culture de la performance basée sur l’idéal d’un individu qui n’aurait pas de limite et qui pourrait tout réussir. On a un peu une culture du développement personnel dans laquelle on peut choisir d’être qui on veut, en fait. Et donc quand je vous incite à prendre confiance en vous en étant à l’écoute du véritable vous, c’est déjà un premier pas dans lequel on s’éloigne de cette culture-là. Parce qu’être à l’écoute du véritable vous, le véritable vous, il est comme il est. Il existe déjà, il est déjà défini dans son essence quelque part.

Si vous avez des croyances selon lesquelles vous êtes nul, par exemple, ça ce sont des croyances limitantes, pour vous. Si par la PNL, par l’autosuggestion, par une exposition répétée à des discours motivationnels, ou autre, vous essayez d’intégrer qu’au contraire, vous n’êtes pas nul, non vous êtes le meilleur, vous êtes trop fort, vous êtes invincible, vous déchirez tout, vous êtes trop un dieu, etc… là certes vous êtes dans la construction d’une image plus positive, d’une croyance plus aidante pour vous… mais ça reste une image de soi. C’est toujours pas le vrai soi. Dans la dynamique, c’est toujours vous qui êtes en train d’essayer de contrôler une programmation de vous-même dans votre tête. Et alors certes, c’est certainement un pas en avant de passer d’une programmation négative à une programmation positive, sauf que ça reste une programmation. Et ce que j’essaie de vous dire, c’est que le vrai vous, c’est pas celui ou celle que vous êtes quand vous êtes animé par une programmation quelconque, positive ou négative. Le vrai vous c’est ce que vous êtes en dehors de tout programme, justement. C’est sortir de votre programmation pour ne faire qu’un avec le programmeur, qui lui est un référentiel invariant. Ça c’est encore un pas que je fais avec lequel je m’éloigne du développement personnel traditionnel parce que j’ai l’impression que dans le développement personnel traditionnel justement, en tant qu’être humain, on serait juste un programme, que notre identité se résumerait à ce programme et qu’on pourrait choisir d’être le programme qu’on souhaite, alors que de mon point de vue si, y a un niveau de conscience supérieur à toutes les programmations qu’on peut avoir. Et toutes les programmations qu’on peut avoir viennent se poser en interférence par rapport à ce niveau de conscience ultime.

Un programme comme je vous disais il a toujours besoin d’être programmé en permanence. En fait il n’est jamais posé de façon définitive, il doit être créé et recréé en continu. Et c’est pour ça qu’en général, quand vous essayez de prendre confiance en vous en essayant de vous auto-persuader que vous valez plus que ce que vous croyez, vous avez quand même des difficultés à maintenir cette croyance ou ce programme positif vis-à-vis de vous. Si par exemple vous avez eu une vie sentimentale qui n’a pas été satisfaisante, si vous essayez mentalement de vous dire « je suis un amoureux ou une amoureuse qui a de la valeur, j’ai du succès en amour », etc… ben ça marche… sauf les jours où ça marche pas… Dès qu’il y a quelque chose qui vient contredire ce programme positif dans votre quotidien, ben vous retombez dans vos anciens travers, en quelques sortes, vos anciennes croyances se réactivent… si elles se réactivent elles sont peut-être pas si anciennes que ça d’ailleurs… vous repartez dans un monologue mental rabaissant, enfin bref… vous arrivez pas à le tenir. Et ça je pense que vous avez tous pu le remarquer… En tout cas par cette méthode, vous ne pouvez pas parvenir à une image de vous qui sera soutenue perpétuellement, c’est toujours une lutte pour la maintenir, vous cherchez toujours à faire vos preuves aux yeux de vous-mêmes si on peut dire… Et il y a toujours des jours où la vie va vous renvoyer que ce programme positif que vous essayez d’intégrer, ben c’est peut-être pas la vérité, c’est peut-être une illusion vis-à-vis de vous-même, peut-être juste un film que vous vous faites à propos de vous-même. Et c’est normal, puisque c’est justement le cas…

Moi au contraire, ce que je vous invite à faire en ce qui concerne la confiance en soi, c’est tout simplement de partir à la recherche du vrai vous. Le vrai vous c’est tout simplement ce qui part naturellement de vous quand vous n’essayez pas de l’inventer, quand vous n’êtes pas spécialement dans une recherche de la performance et que vous acceptez que ce que vous êtes doit être. Des mots qui ont l’air en apparence très simples mais que, on est bien d’accord, on peut mettre plusieurs années, voire plusieurs vies, à maîtriser. C’est pas parce que je vous dis ça aujourd’hui que c’est une leçon que j’ai finie d’apprendre d’ailleurs, je suis en train de vous parler quelque part de quelque chose que je suis encore en train de revisiter tous les jours. Je vais pas dire quelque chose que je suis en train de « travailler » tous les jours parce que quelque part, ça se travaille pas, parce qu’on n’est pas dans le contrôle, on est dans le lâcher-prise. Vous partez peut-être du principe qu’il va y avoir un travail à faire sur vous pour accéder au vrai vous, d’un certain point de vue, c’est vrai, un travail de dépassement de certaines croyances, un travail d’observation, de présence, de lucidité… mais d’un autre point de vue, ben c’est faux, parce qu’accepter le vrai vous, c’est la fin du travail sur vous, justement. La fin du travail impératif et obsessionnel en tout cas. C’est considérer que vous êtes parfait dans vos imperfections, que vous êtes parfait tel que vous êtes et que vous n’avez plus besoin de travailler sur vous, que vous n’avez pas besoin de vous modifier, vous avez juste à être ce que vous êtes, sans porter de jugement.

Alors en disant ça, on est complètement à l’opposé d’une culture de la compétition ou de la performance. Faire ça c’est pas chercher à être un super-héros, c’est au contraire arrêter la recherche de la perfection. Et même quand je dis « se trouver parfait dans ses imperfections », quelque part, c’est même pas se trouver parfait, c’est arrêter de se demander si on est parfait ou non, c’est arrêter de se poser la question, c’est mettre un terme à l’évaluation perpétuelle, c’est juste « être » et se laisser être. Alors qu’on a dans le développement personnel traditionnel une recherche de la grandeur, pour ne pas dire une folie des grandeurs des fois, là au contraire, cette approche, c’est reconnaître qu’on est pleinement puissant dans la simplicité.

Partir à la recherche du vrai soi

Il y a un exercice que je peux vous donner, ça va peut-être pas parler à tout le monde, mais il y en a certains parmi vous à qui ça va peut-être servir… Peut-être qu’il y en a certains parmi vous qui jusque-là avaient essayé d’être plus que ce que vous êtes. Peut-être qu’il y en a certains parmi vous, notamment quand vous vous retrouvez dans des situations sociales, dans des situations d’échanges avec les autres, qui avaient essayé d’être intelligent, d’être charismatique, d’avoir l’air confiant, d’être positif, d’être un moteur pour les autres, d’être remarqué… autrement dit vous êtes dans ces situations, et lorsqu’il s’agit de prendre la place qui est la vôtre, vous ne pouvez pas vous contentez d’être, vous vous demandez en amont ce que vous devez être. Vous vous demandez ce qui est attendu de vous dans cette situation, que ce soit selon vos propres critères ou selon les critères que vous imaginez que les autres ont vis-à-vis de vous. En tout cas vous partez du principe qu’être vous-même n’est pas suffisant quelque part, et vous essayez de vous tordre pour paraître « plus » que ce que vous êtes, peut-être avant tout à vous-même. Vous partez du principe que si vous ne parvenez pas à être une certaine version idéalisée de vous-même, vous échouez et vous êtes forcément inintéressant…

Pour ceux parmi vous qui se sentent concernés par ce phénomène, vous pouvez essayer, pendant quelques temps… ben d’arrêter, tout simplement. D’arrêter d’en rajouter, d’arrêter d’essayer d’être autre que ce que vous êtes. S’il y a des moments où vous avez rien à dire, ben c’est pas grave. S’il y a des moments où vous êtes effacé, c’est pas grave. C’est pas grave parce que justement ce que vous allez supprimer, c’est tout ce qui est faux, et tout ce qui est vrai vous allez continuer de l’exprimer. C’est ça le but de cet exercice, c’est de se recentrer sur ce qui part de vous et qui est vrai.

Et ça va pas forcément être évident au début, mais avec le temps vous allez vous rendre compte que quand vous vous exprimez, à certains moments vous avez quelque chose qui vibre plus que d’habitude en vous. Il y a des moments où vous vous sentez plus authentique que d’autres. Vous verrez comment ça se présentera pour vous, mais moi dans ma propre expérience, quand j’arrive à vraiment exprimer ce qu’il y a de vrai en moi… ça s’impose à moi comme une évidence, je ressens une très forte conviction intérieure, j’ai une très grande impression de clarté, j’ai l’impression même par moment que c’est pas moi qui parle mais que ce sont des mots qui viennent d’une source plus haute et que je laisse passer tout simplement, et il y a des moments où je peux véritablement ressentir quelque chose qui vibre… et qui vient avec un certain rayonnement, que je peux ressentir et que je visualise même quand ça arrive. Et si je devais tenter de l’expliquer, je dirais que c’est lié au fait d’être en contact avec ma lumière intérieure, et je sens que plus je suis dans ce qui est juste pour moi dans ma communication plus cette lumière et cette vibration intérieure passe. J’ai l’impression de faire sortir véritablement quelque chose de moi. Et à l’inverse, plus je suis à côté de ma vérité intérieure dans ce que j’exprime, parce que ça m’arrive des fois, moins il y a de lumière qui passe et là au contraire je peux ressentir une vraie sensation de malaise en moi… je le sens que ça sonne pas juste… Alors ça fait longtemps que j’ai remarqué ça, et depuis forcément, ce sont des sensations qui me servent de guides et j’essaie au quotidien d’être autant que possible en contact avec ce qui vibre le plus en moi. C’est pas nouveau, au fond c’est depuis l’adolescence que je le pratique cet exercice. J’ai remarqué depuis des dizaines d’années qu’il y avait un écart entre ma vraie voix intérieure et ce que j’étais capable d’exprimer à l’extérieur, et j’ai essayé, au fil des années, d’être à l’écoute de cette voix de la sagesse et de réduire chaque jour l’écart entre mon discours intérieur et extérieur. Au fond ça a été l’exercice le plus important de mon éveil spirituel, pour pas dire le seul qui a vraiment compté… et pour y parvenir, ben moi le premier, j’ai dû arrêter de me faire un film à propos de moi-même et j’ai dû arrêter d’être autre que ce que je suis vraiment. Parce que le premier obstacle à l’écoute de cette voix intérieure, qu’il y a juste à admettre, ben c’est de partir du principe qu’elle est insuffisante et qu’on devrait être autrement… c’est quand on part de ce principe qu’on se met à la tordre et que forcément on la déforme…

Quand je parle de prétendre être plus que ce qu’on est, on est d’accord quand je dis ça c’est pas négatif, ça part pas d’une intention de mentir ou d’être malhonnête ou de se faire passer pour quelqu’un d’autre… Peut-être que certaines personnes le font avec cette intention-là, mais non là quand je parle de prétendre ou de chercher à être plus que l’on est, je parle d’une vraie volonté de croissance personnelle et d’exploration de notre potentiel, volonté qui est légitime et naturelle et qu’on a tous en tant qu’être humain. Ça nous est tous arrivé à certaines étapes de notre vie de sentir qu’on était plus au fond de nous que ce qu’on était capable d’exprimer dans le monde réel, et donc de chercher à en exprimer plus et il y a rien de négatif là-dedans. Mais même si c’est légitime et même important de le faire, en revanche on est nombreux à avoir pris le mécanisme à l’envers, c’est-à-dire que constatant ça, on a cherché à se construire une personnalité plus forte, au lieu de se rendre compte qu’elle existait déjà. Et en se disant qu’on devait être « comme ci » ou « comme ça », on a cherché à atteindre une perfection artificielle tout en passant à côté de notre perfection naturelle. La perfection de notre voix intérieure, qui est parfaite dans le sens où elle « est » tout simplement,  on peut juste l’écouter ou ne pas l’écouter, mais elle ne peut pas être transformée, elle ne peut pas être changée… si elle peut pas être changée, elle ne peut pas être améliorée, donc elle est parfaite, par définition… Elle est parfaite, elle est toujours présente donc elle est toujours stable, et il y a juste à l’accueillir. Accueillir cette voix c’est ce qui revient à « admettre » qui on est, je vous ai déjà dit que « admettre », c’est le verbe de l’âme. Et pour admettre la vérité de notre âme, ben faut arrêter de partir du principe qu’on devrait être autrement et chercher simplement à « être », sans chercher à produire d’effet.

Ça induira de la chercher parfois, cette vérité intérieure d’ailleurs. Ce que je vous invite à faire c’est pas nécessairement d’être plus spontané. Déjà la spontanéité ça se contrôle pas, par définition, et puis d’après mon expérience, l’expression qui découle de notre plus haut niveau de conscience, elle est pas systématiquement spontanée, contrairement à ce qu’on pourrait croire. Je pense d’ailleurs que ça vous est tous arrivé au moins une fois dans votre vie d’être spontané et de dire quelque chose que vous regrettez d’avoir dit tout de suite après… L’idée ici c’est de communiquer ce qui découle de votre plus haut niveau de conscience, et pour l’exprimer parfois c’est instantané, parfois au contraire faut prendre quelques secondes pour être à l’écoute de soi et faire un peu de tri, donc soyez pas surpris si ça arrive. L’idée c’est pas de parler sans réfléchir, l’idée c’est d’identifier ce qui vibre vraiment… et de le communiquer dans son expression la plus simple, la plus pure, sans en rajouter. Et si vous arrivez pas à sentir ce qui est juste, de pas combler le vide avec quelque chose de faux.

Ça va peut-être vous faire bizarre au début, vous allez peut-être avoir l’impression de pas en faire assez, d’être insuffisant, ce qui n’est pas nécessairement vrai parce que ça c’est un jugement que vous portez sur vous-même… Pourquoi je vous le suggère cet exercice ? Pour plusieurs raisons :

  • Déjà pour vous entraîner à être à l’écoute de votre vraie voix intérieure et vous apprendre à l’identifier. Ce qui va pas être évident au début selon où vous en êtes. Parce qu’être à l’écoute et devenir le porte-parole de notre petite voix intérieure, c’est l’enjeu de toute notre croissance spirituelle quelque part.
  • Ensuite, et surtout, cet exercice il va vous permettre de vous rendre compte au bout de quelques semaines ou quelques mois, que justement en essayant de moins impressionner les autres, vous les impressionnez peut-être davantage… qu’en cherchant moins à être charismatique, il y a des choses en vous qui vont inspirer les autres et que vous aurez un impact d’autant plus fort sur eux… qu’en arrêtant de chercher à avoir de la répartie à tout prix ou à avoir des phrases percutantes, ben vous allez justement avoir une communication plus impactante. Et que sans chercher à produire plus d’effet vous allez produire plus d’effet, justement. Vous allez plus essayer d’agir comme la personne impressionnante que vous essayez d’être, au contraire vous allez juste exprimer ce qu’il y a de plus simple et de plus naturel en vous, et ce vous, qui vous paraissait insuffisant et que vous jugiez en permanence, ben vous allez vous rendre compte qu’il vous emmène plus loin que vous ne le pensiez… Autrement dit cet exercice, il va vous permettre de constater par l’expérience que c’est dans l’imperfection que vous êtes parfait, et que c’est dans la simplicité que vous êtes le plus puissant.
  • Et enfin, vous allez pouvoir vous rendre compte que cette partie de vous que vous cachiez en permanence au monde, et avant tout à vous-même, par tous vos efforts, ben en fait, elle a de la valeur, elle est comme elle doit être, et elle a sa place dans ce monde. Ce qui va être une véritable réconciliation avec vous-même à terme. Et quoi de plus beau, après toute une vie de combat et de déchirement intérieur, que de se rendre compte que ce que le monde nous a forcé à condamner en nous depuis toujours, c’est ça qui a de la valeur, véritablement ?

Au fur-et-à-mesure que vous allez faire cet exercice, ça va devenir de plus en plus facile, vous allez finir par constater que votre quotidien est beaucoup plus simple, que vous avez l’esprit plus léger, plus léger dans le sens où justement il y a beaucoup moins de travail mental qui prend place… Vous vous mettrez beaucoup moins de pression, vous allez peut-être réussir à être davantage dans le présent, et vous allez surtout réussir à être beaucoup plus stable. Justement parce que vous opérez depuis, c’est pas le bon terme mais je vais le dire comme ça pour l’instant, parce que vous opérez depuis une « identité » qui est plus stable. En tout cas celui ou celle que vous êtes désormais, il est moins sujet aux fluctuations. En faisant ça, vous allez vous rendre compte que vous allez vous faire de moins en moins de films vis-à-vis de qui vous êtes, et de cette façon vous allez pouvoir laisser de la place à ce qui agit en vous naturellement quand vous êtes pas en train de vous remettre sans cesse en question. Et ce nouveau vous, qui est tellement plus simple à suivre et qu’au fond vous avez toujours été, vous allez vous rendre compte que vous-même, vous l’aimez davantage que le vous que vous inventiez jusque-là, au point de vous demander pourquoi vous avez autant essayé de vous changer…

La vraie source de la confiance en soi : avoir confiance en l’extérieur

Donc dit comme ça, ça paraît évident que vous allez avoir plus confiance en vous de cette façon-là… Mais… au bout d’un moment… il y a une expérience que vous allez finir par faire… Au bout d’un moment, vous pourrez vous rendre compte que quelque part, alors que vous passez de moins en moins de temps à vous faire de films vis-à-vis de qui vous êtes, ben justement, « vous » n’existez plus. « Vous », « tu », « je », votre prénom, bref tous ces mots qui permettaient jusque-là de vous désigner, ça va être des mots du langage courant qui seront des outils pratiques pour échanger avec les autres, mais ça va pas se cristalliser dans une identité ferme en vous. Au fur-et-à-mesure que vous allez arrêter d’avoir des idées vis-à-vis de vous-même et que vous allez juste être vous, le « vous » va disparaître, pour devenir complètement transparent, parfaitement translucide, pour ainsi laisser passer votre rayonnement intérieur. Parce que partir à la recherche du « vrai vous », quelque part c’est partir à la rencontre de ce qu’il y a au-delà de vous.

Et c’est un peu le paradoxe de cette vidéo, c’est qu’en fait la véritable confiance en vous, elle prend pas place quand vous incarnez un « vous » invulnérable, au contraire elle prend place quand le « vous » n’existe plus. Ça peut paraître contradictoire. Mais en fait, le « vous », votre sens de l’identité, d’une certaine manière, il vous donnera pas complètement confiance en vous, jamais, précisément parce qu’il est artificiel.

Alors effectivement selon l’image de vous que vous pourriez avoir, selon à quel point elle était positive ou négative, cette image de vous était plus ou moins confortable, plus ou moins rassurante, elle pouvait vous donner plus ou moins confiance, mais la confiance absolue et parfaitement stable, la confiance que j’ai envie de considérer presque comme définitive, c’est pas en vous qu’elle réside. « Vous », quelque part, c’est toujours une source de doute. Parce que « vous », c’est toujours quelque chose qui doit faire ses preuves, c’est toujours quelque chose qui doit se justifier, c’est toujours quelque chose qui peut être potentiellement redéfini, par les autres, par le regard des autres, par les circonstances extérieures et par la façon dont « vous » brassez tout ça. Sauf que justement, vu que ce « vous » c’est juste un film que vous avez à propos de vous-même, c’est juste un film qui passe dans votre tête, la véritable confiance elle vient quand ce « vous » qui est source de peur et d’instabilité disparaît.

Bien sûr, quand on parle de ça, on parle de la dissolution de l’ego, évidemment… Et en fait vous n’avez pas confiance en vous quand vous êtes plein d’identité, et par opposition, vous êtes « confiant » quand vous avez fait le vide. Comme dirait Osho, la peur c’est quelque chose qui peut être présent parce que vous existez : si vous n’existez pas, à propos de quoi vous pourriez avoir peur de toute façon ? Si vous n’existez plus il n’y a plus rien à protéger, donc il y a plus de raison d’avoir peur…

Tout ce que je vous ai dit dans ma première vidéo sur la confiance en soi, on va dire que c’était une intro par rapport à tout ça : faut partir à la recherche du vrai soi, faut être à l’écoute de notre petite voix intérieure, mais cette petite voix, elle s’exprime quand on arrête de la conceptualiser, quand on arrête de la bricoler, quand on arrête de l’imager dans notre tête. Le véritable soi il émerge quand on le laisse passer et quand cette projection mentale prend fin, c’est comme si consciemment, on n’existait plus. On est juste un point de conscience pur. Et alors même si dans cet état de conscience « vous n’existez plus », je vous rassure, vous n’êtes pas mort : vous continuez de respirer, vous continuez d’avoir des valeurs, vous continuez de réfléchir, vous réfléchissez même d’autant mieux que votre esprit est plus encombré par tout un tas de trucs qui servent à rien… Vous continuez de ressentir des émotions, vous continuez d’aimer des gens, vous continuez d’avoir des loisirs, vous continuez de vous exprimer avec un style qui vous est propre, mais justement tout ça est beaucoup plus pur que ça ne l’a jamais été…

Du coup ça nous fait voir le développement personnel traditionnel sous une perspective complètement différente. Ça c’est quelque chose que vous ne comprendrez pas tous tout de suite, mais si vous êtes sur un parcours d’éveil, vous finirez par le comprendre au bout d’un moment. Quelque part, le développement personnel traditionnel prétend nous faire prendre confiance en nous, mais en faisant ça, il continue de nous faire nous focaliser sur ce qui est la source de notre manque de confiance, à savoir « nous ». Dans cette vidéo je voudrais vous présenter les choses différemment… Si la confiance en soi, on l’atteint vraiment quand on parvient, dans l’idéal, à la dissolution de l’identité, dans ce cas-là peut-être qu’il faudrait arrêter d’appeler ça la confiance « en soi », et peut-être que la véritable confiance en soi, c’est la confiance en autre chose… Et si oui, on parle d’une confiance en quoi ? Ben avoir confiance en la vie elle-même.

Pour comprendre ça, je vous invite à mettre ce qui va suivre en relation avec ma vidéo sur Comment parler avec l’univers et avec ma vidéo sur les croyances limitantes, dans laquelle je vous avais expliqué les différents stades selon lesquels on peut dépasser une croyance limitante, selon l’intensité de cette croyance. Il y avait différents niveaux de nettoyage, chacun d’intensité différente, et en général on a besoin de passer par les niveaux d’intensité inférieure pour s’attaquer ensuite aux niveaux d’intensité plus élevée. Et l’étape ultime dans cette hiérarchie de déprogrammation, je vous avais dit que c’était la « dissolution de l’ego ». A ce sujet, je vous avais expliqué que vous ne pouviez avoir de doutes qu’à partir du moment où c’est vous qui faites des choses. Si c’est vous qui devez faire des choses, c’est potentiellement possible que vous ne soyez pas à la hauteur. A l’inverse quand vous comprenez que c’est l’univers qui fait les choses pour vous, là au contraire vous n’avez plus aucune raison d’avoir des doutes. Vous pouvez doutez, c’est-à-dire ne pas croire, que l’univers travaille pour vous, ça c’est possible. Je vais y revenir. Mais si vous savez que l’univers travaille pour vous, alors quand vous avez cette conviction, là vous n’avez plus de questions à vous poser, vous n’avez plus de doutes. Car la véritable confiance, en fait c’est ça : c’est ressentir la coopération universelle. C’est pas possible de douter de la puissance de l’univers. Il y a peut-être des gens qui vont avoir envie de me dire que si, mais non, si vous me dites ça c’est que vous avez pas connu ce niveau de conscience. Quand vous avez ce niveau de conscience, vous n’avez plus de doutes.

Et ça tombe bien parce que dans la vie, justement on fait rien par nous-mêmes. On peut pas faire des choses par nous-mêmes, puisque le « nous » n’existe pas. On croit avec l’invention du nous qu’on fait des choses par nous-mêmes, que c’est nous seuls qui sommes créateurs de notre réalité. Mais comme le « nous » est une invention, en fait à chaque fois, c’est la vie qui fait des choses pour nous. Même si ça passe parfois par notre participation dans le processus, il n’empêche que c’est la vie qui construit, c’est pas nous à proprement parler. Nous sans la vie, tous seuls on peut rien faire. On serait même pas là d’ailleurs. Et justement quand on fait le vide en nous, qu’on n’existe plus en termes d’interférence psychologique avec le flux de la vie lui-même, celle-ci peut opérer sans obstruction, et quand ce flux est rétabli, on a une compréhension intuitive que la vie travaille pour nous, puisque ce travail on le sent passer à travers nous. Ça veut pas dire qu’on croit aveuglément que tous nos rêves vont se réaliser ou que c’est que des choses agréables qui vont nous arriver et qu’il y aura jamais de challenge, mais en tout cas, on a la sensation intérieure de ne pas être livrés à nous-mêmes et de faire partie d’une cohérence plus grande, à laquelle on peut s’abandonner complètement.

La foi, la manifestation de notre confiance en l’extérieur

Et ça, c’est ce qui s’appelle « avoir la foi ». Et ça va être le message principal de cette vidéo, à savoir qu’on est très nombreux à avoir cherché à avoir confiance en nous, alors qu’en fait paradoxalement, c’est pas la foi en nous, c’est la foi en l’existence, qui peut nous procurer ce sentiment de sécurité qu’on recherche. On a enfin foi en nous quand le « nous » disparaît et que donc, on se confond avec l’existence. Ce besoin de sécurité intérieure et l’épanouissement qui l’accompagne, en fait il ne peut pas être comblé par une chirurgie esthétique de notre image interne, il peut pas être comblé par un coup de scalpel psychologique, il ne peut être comblé que par une véritable reconnexion à ce qui est. Ce manque de confiance en nous, c’est la résultante d’une déconnexion entre nous et l’extérieur.

Et quand je dis que ce qui nous manque, c’est la foi, il y a 2 précisions que j’aimerais apporter…

Premièrement, la foi, très souvent c’est un terme qu’on utilise dans le champ lexical de la croyance et de la religion, en référence à Dieu. La foi, c’est avoir foi, sous-entendu, en Dieu. « Dieu », même si des fois j’utilise ce terme vous savez que je ne suis pas toujours à l’aise avec. Je suis pas très à l’aise parce que c’est un terme générique qui ne veut pas dire la même chose pour tout le monde et en fait quand on utilise le terme « Dieu », on se retrouve à ne pas forcément parler le même langage que la personne en face de nous. Ce sur quoi j’aimerais attirer votre attention dans cette vidéo, c’est que le terme « Dieu », ça désigne quoi ? A l’origine, le mot « Dieu » on l’a inventé pour quoi ? Alors vous allez peut-être me dire « ben parce que Dieu existe », parce que certaines personnes l’ont vu à leur façon, parce que certains prophètes nous en auraient parlé… Ou parce qu’on avait besoin de se construire une figure de Dieu à notre image parce que dans notre esprit logique, dans notre recherche de l’explication du monde, une création nécessite un créateur… Mais, plus simplement que ça, étymologiquement parlant, « Dieu », c’est un terme qui sert à désigner tout ce qui est extérieur à nous, tout ce qui n’est pas sous notre contrôle.

Quand un ouragan vient ravager votre maison et votre quartier, que tout dans votre vie est décimé et réduit à néant, ce n’est pas sous votre contrôle, alors vous pouvez vous demander dans ce genre de situations pourquoi « Dieu » vous a fait ça ? Ou pourquoi « l’extérieur » vous a fait ça ? « Dieu » et « l’extérieur » c’est des synonymes en fait, c’est ça que je voulais montrer. « Dieu » c’est un terme pour désigner un centre de décision extérieur, qu’il soit réel ou non, pour désigner une cause externe à vous. Si par contre consciemment, vous prenez un marteau pour vous taper sur les doigts, et que forcément vous avez mal, là vous allez pas vous demander pourquoi Dieu vous a fait ça, parce que là Dieu il y est pour rien, vous l’avez fait tout seul.

Dieu c’est quelque chose, ou, vu qu’on l’a personnifié, c’est quelqu’un, à qui on fait référence pour désigner tout ce qui échappe à notre contrôle et à notre rayon d’action. Dans le cadre de cette vidéo en tout cas, « Dieu », c’est une référence à « l’extérieur ». « Dieu » c’est un terme qui est emprunt de théologie et de religion, mais on peut utiliser plein d’autres mots pour dire « Dieu ». On peut dire « la vie », tout simplement, on peut dire « l’univers », on peut dire « la nature » aussi, c’est un bon terme qui a l’avantage de transcender un peu toutes les cultures et de parler à tout le monde de façon universelle, j’aime bien appeler ça « le système » aussi parfois, « le grand ordre des choses » c’est un autre terme…

Donc c’était la première précision : dans cette vidéo, quand je parle de la foi, ça fait pas référence à une religion ou un système de croyance en particulier, je dis ça de façon parfaitement neutre. Je dis simplement que il y a « vous », et il y a votre rapport à « tout ce qui n’est pas vous ». Et donc dans cette quête de sécurité, on parle traditionnellement de ce qu’on appelle la confiance « en soi », mais en fait, quelque part, ce qu’il nous manque, pour nous tous, c’est la confiance en tout ce qui n’est pas nous, justement.

Et enfin, deuxième précision, quand on parle de foi, la foi ça sous-entend une croyance dans le langage courant. Autrement dit, une sorte d’idée, et donc une forme de superstition aveugle qui est acceptée même sans forcément qu’il y ait une réalité pour l’appuyer. Et alors on cherche bien sûr constamment dans la réalité des éléments qui vont venir confirmer cette croyance. Quand on trouve des éléments de confirmation ça nous rassure, quand on trouve des éléments qui la contredisent, à l’inverse, ça nous déstabilise… Sauf que quand je parle de la foi dans cette vidéo, ça fait pas référence à une superstition. Et vous le savez, en tout cas je pense que je prêche des convaincus, si vous êtes sur cette chaîne je pense que vous avez déjà fait certaines expériences par vous-même, ou si c’est pas encore le cas que vous êtes suffisamment ouvert à l’idée pour qu’un jour ça vous arrive. En tout cas, vous savez que l’âme, la connexion à l’âme, la connexion à l’univers, ce genre d’expériences, ce n’est pas nécessairement une superstition ou un fantasme auquel on se rattache, ça peut être une réalité expérimentée. Et ça, ça change tout…

Car bien évidemment, le but d’une ascension spirituelle, c’est pas de se convertir à un mode de pensée en particulier, c’est de vivre une connexion authentique et expérimentée avec ce qui est. C’est ce à quoi j’essaie de vous amener dans mes vidéos. Quand je vous parle des portails, ou du karma ou ce genre de choses, je l’ai déjà dit mais je le redis, je n’insisterais jamais assez là-dessus, je vous en parle pour que ça vous aide à appréhender avec plus de facilité vos propres expériences. Mais si vous en faites pas l’expérience par vous-même, en soi, ça ne sert à rien, spirituellement parlant vous n’avez absolument pas avancé. Si vous connaissez toutes mes vidéos par cœur et que vous êtes capables de réciter tout ce que je raconte, tous mes schémas, etc… mais que par vous-même vous n’avez rien expérimenté de tout ça, spirituellement parlant ça ne vaut rien, vous avez pas avancé d’un poil sur votre parcours. Ce qui compte, c’est ce dont vous, vous allez faire l’expérience. Et ce que je vous raconte dans mes vidéos n’est pas là pour se substituer à votre expérience. Si vous vous faites des expériences différentes de ce que je vous raconte, votre expérience est prioritaire et c’est votre expérience qui compte, ce que je raconte on s’en fout. Moi je cherche à convertir absolument personne, qu’on soit bien d’accord. Je diffuse ces informations simplement pour 2 raisons :

  • La première c’est que quand vous commencez à faire certaines de vos expériences, c’est difficile de savoir exactement comment ça marche, quoi en faire, comment vivre avec, etc… Donc dans mes vidéos, je vous fais un partage d’expérience pour vous permettre de pouvoir affronter les vôtres avec plus d’outils.
  • Et la deuxième chose, c’est que même si vous expérimentez la vie d’une certaine façon, certes il y a ce que vous dit votre expérience, mais en face il y a la voix des autres, la voix monde, la voix de la matrice, la voix de nos conditionnements culturels, qui parfois peut parler plus fort que notre petite voix intérieure, et à cause de ça, ça peut être difficile d’avoir confiance dans notre expérience. Et quand on a quelqu’un justement qui peut en parler et qui peut confirmer notre expérience, ça peut aider à se reconnecter à ce qui vibre en nous justement.

Mes vidéos je les fais aussi pour qu’elles puissent vous permettre ça, mais dans tous les cas ça reste votre expérience la base. Vous gaver de vidéos sur YouTube qui vous disent qu’on ne fait tous qu’un avec l’univers, si c’est juste quelque chose que vous décidez de croire mentalement pour telle ou telle raison, il n’empêche que si dans votre vie quotidienne vous êtes dans un état où vous êtes déconnecté de la réalité, dans tous les sens du terme, ce dont vous allez faire l’expérience au quotidien c’est l’expérience de la déconnexion et de la séparation. Une croyance superficielle que vous allez prétendre croire en façade ne changera rien à ça. Vous pouvez vous rabâcher en permanence qu’on ne fait tout ce qu’un avec l’univers, que l’univers veille sur nous, etc… si énergétiquement la connexion elle est pas faite, c’est cette déconnexion que vous allez expérimenter, vous allez pas faire l’expérience de ce que vous vous racontez.

Ce qui compte c’est de parvenir à une reconnexion authentique. Parce que quand on parvient à une reconnexion authentique, c’est là qu’on parvient à une expérience qui est solide, et qu’on peut être psychologiquement et spirituellement autonome parce qu’on agit selon notre propre canal d’informations. C’est comme ça qu’on parvient à la souveraineté, alors que rester dans la croyance nous maintient nécessairement en esclavage par opposition. Croire en « Dieu », sans perdre de vue tout le contexte que j’ai mis vis-à-vis de ce terme dans cette vidéo, « croire en Dieu » ou « ressentir Dieu », c’est pas la même chose…

Et donc, de ce point de vue, ce qu’il nous manque vraiment pour être bien au quotidien, c’est cette connexion universelle qui est naturelle, et qu’on peut avoir en nous. Si on est connecté à l’extérieur, à l’ensemble de ce qui est, à l’ensemble du système dans lequel on évolue, ben on est bien. Si on n’y est pas connecté à l’inverse, on ressent au moins un manque, on sent un désir intérieur d’appartenir à quelque chose de plus grand. Et si on n’arrive pas à rétablir cette connexion avec ce qui est, si on n’arrive pas à combler notre vide intérieur par le câblage énergétique naturel qui est censé se brancher dedans, alors on va chercher, consciemment ou inconsciemment, à combler ce vide dans la matière des façons les plus absurdes, les plus mégalomanes, voire des façons les plus perverses et les plus dangereuses qui soient, pour soi comme pour les autres.

En fait, ce qu’on appelle le plus souvent un manque de confiance en nous, c’est la manifestation d’un rejet de l’univers. D’un rejet, d’un abandon… ça dans tout ce qu’on peut entendre ce sont des termes qui font écho aux blessures de l’âme, et c’est des termes très précis… Je vais pas vous dire que cette déconnexion elle est rattachée à une blessure en particulier, c’est pas le but. De toute façon peu importe le terme qu’on met dessus, ce qui compte c’est le ressenti que vous avez, c’est l’émotion, le ressenti, l’expérience derrière. Mais en tout cas oui, un manque de confiance en nous, c’est le symptôme d’une déconnexion avec ce qui est. Et ça se dépasse donc par la reconnexion, dont la foi est l’expression. La foi, c’est pas une croyance, c’est un état de connexion et de symbiose authentiques avec l’extérieur. Et c’est ça la source d’une véritable confiance, authentique et soutenable dans le temps. Et cette connexion, elle émerge lorsque l’identité qu’on a et qui y fait obstacle s’efface. Parce qu’aussi longtemps que le « nous » existe, ben forcément, il y a « nous » et il y a « l’extérieur », qui par définition va être insécurisant. Si le « nous » disparaît, alors il n’y a plus que l’extérieur qui subsiste dans l’équation, l’extérieur on le laisse passer complètement. Et donc on ne fait donc plus qu’un avec l’extérieur, c’est-à-dire avec « Dieu », notre petite voix intérieure ou notre âme n’étant jamais que le petit échantillon individuel de Dieu qui nous est alloué… Et quand on ne fait plus qu’un avec Dieu… ouais en général ça roule… on n’est plus trop inquiet, ça va…

Conclusion

Voilà ce que je pouvais vous dire sur comment prendre confiance en vous. Quelque part le titre de cette vidéo était peut-être un peu mensonger parce qu’au fond, vous ne prenez pas confiance en vous en prenant confiance en vous. Vous prenez confiance en vous en dissolvant le faux vous et en vous reconnectant au vrai vous, le vrai vous qui paradoxalement n’existe pas parce qu’il est au-delà de la notion-même d’identité, il se résume en fait à un point de conscience, un point d’accès dans le monde pour permettre à « ce qui est » de s’exprimer à travers vous. Notre petite voix intérieure, si elle est si puissante, c’est parce qu’en fait c’est pas notre voix, c’est la voix de l’univers. C’est pour ça que tout à l’heure, je vous disais que dans les moments où je me sens le plus en contact avec ma vérité intérieure, paradoxalement, j’ai pas l’impression que c’est moi qui parle, j’ai l’impression que c’est quelque chose qui vient de plus haut qui parle à travers moi, et moi je suis juste assez transparent mentalement pour le laisser passer. Et autant physiquement on est tous séparé de l’extérieur, autant spirituellement, quand on réaccède au vrai nous, celui-ci n’est pas séparé de l’extérieur, il n’est pas séparé de Dieu, au contraire c’est à travers lui qu’on rétabli notre connexion avec quelque chose de plus grand… Et quand on rétablie la connexion universelle, mécaniquement, on n’a plus aucune raison d’avoir peur de l’univers et de la vie, et c’est comme ça qu’on peut avoir véritablement confiance. Mais en même temps fallait partir de la définition traditionnelle qu’on a de la confiance en soi pour comprendre ça. En tout cas moi j’ai dû partir de là pour vous l’expliquer, c’est pour ça que j’ai démarré cette vidéo sous cet angle-là.

J’espère que ça aura été clair, j’espère que ça vous aura parlé et que pour tous ceux parmi vous qui ont envie de sentir mieux dans leur vie ça vous aura donné une nouvelle perspective à explorer. Ensuite pour certains d’entre vous, il y a peut-être certains points qui vous ont paru obscurs, et c’est normal, déjà parce que, j’avoue, ça pas été évident pour moi d’être clair et de trouver les mots justes pour vous faire cette vidéo, parce qu’on est sur un sujet quand même extrêmement précis. Et ensuite, parce que c’est une vidéo dans laquelle je vous invite à faire la lumière sur des discours intérieurs qui sont peut-être encore inconscients, donc laissez-vous le temps aussi d’intégrer tout ça et de voir ce qui se passe en vous. Parce qu’on est vraiment pas sur une épuration qui se fait en deux jours, moi je vous l’ai dit ça 20 ans à peu près que c’est en cours déjà et c’est pas tout à fait fini encore… Mais si ne serait-ce qu’une fois vous essayez de faire le vide en vous pour accéder à votre nature la plus haute… vous verrez qu’ensuite vous le ferez toute votre vie, vous pourrez pas y échapper, parce que vous verrez par vous-même que c’est la voie à suivre…

Sur ce, merci encore de m’avoir suivi, et à bientôt dans une prochaine vidéo…

Paix et amour à vous tous.

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