La vidéo la plus démotivante de tous les temps !

Salut les amis, j’espère que vous allez tous bien. Aujourd’hui, je vais vous faire une vidéo assez courte, parce que des fois il en faut. Et puis c’est pas la peine de la faire trop longue parce que comme le titre le suggère, ça va être la vidéo la plus démotivante que vous n’avez jamais vue… Mais voilà, j’ai envie de vous démotiver aujourd’hui. Pourquoi ? Ben j’en sais rien… mais en fait j’ai l’impression qu’il y en a certains parmi vous qui êtes trop motivés… J’ai bien dit « certains », cette vidéo va pas concerner tout le monde, mais peut-être qu’il y en a certains parmi vous à qui ça va faire du bien de la regarder…

Dans le développement personnel, traditionnellement, la motivation c’est quelque chose de central, on cherche toujours à vous motiver. On cherche toujours à faire en sorte de vous aider à trouver de l’énergie et de la volonté pour faire des efforts, pour accomplir des choses, pour vous transformer… Un peu en partant du principe que c’est ce dont vous avez tous besoin. Encore une fois certains oui, mais dans la pratique, non, vous en avez pas tous besoin.

Il y en a certains parmi vous, vous avez aucune difficulté à fournir des efforts. Le plus souvent parce que vous êtes mal, et donc sous l’impulsion de votre mal-être, vous êtes très proactifs dans le changement. Je le sais parce que moi, j’ai fait partie de ces gens-là. Je suis un mec qui a toujours donné son maximum, dans plein de domaines différents, dans tous les domaines de ma vie en fait. J’étais tout le temps en train de courir, comme si le temps pressait, comme si l’horloge tournait, comme s’il y avait un timing vraiment atroce à respecter… Et c’est quelque chose que j’ai dû arrêter de faire, pour plusieurs raisons…

Trop de motivation tue la motivation

Déjà à force de faire ça tout le temps dans tous les domaines, il y a un moment donné où je me suis rendu compte que ça jouait négativement sur ma motivation. C’est-à-dire que je fournissais des efforts jusqu’à ce que toutes mes réserves soient épuisées. C’était douloureux forcément, de m’investir dans l’effort à ce point. Et j’ai pu remarquer qu’au bout d’un moment, quand je fournissais trop d’efforts pour quelque chose, et que ce n’était pas équilibré, qu’il y avait plus d’efforts que de récompenses, plus de douleur que de plaisir… je finissais, une fois que le dernier effort était fourni, par perdre instantanément toute ma motivation, par ne plus avoir envie de continuer, et même par ne plus avoir de désir pour ce que je poursuivais. Je me fermais complètement, et je finissais même par ressentir une aversion vis-à-vis de l’objectif pour lequel je m’étais battu. Il y avait comme un blocage qui se mettait en moi, et qui me disait « ne va pas par là tu vas souffrir ». Et c’était dommage d’en arriver là.

Dans ma vie j’ai pu entendre plein de gens dire que « justement, quand a poursuivi quelque chose pendant très longtemps et qu’on y a investi beaucoup d’efforts, on est d’autant plus content quand on l’obtient », et en fait de ce que j’ai pu constater, pas tant que ça… C’est pas toujours vrai, loin de là… Donc je vous fais cette vidéo pour que vous ayez conscience du phénomène déjà, parce que j’ai pas envie que vous en arriviez là. Et parce qu’il y a un certain équilibre à maintenir. Paradoxalement, je cherche à détruire votre motivation pour vous aider à conserver votre motivation. Parce que le meilleur moyen de conserver de la motivation pour une action quelconque, c’est encore de faire en sorte que ça reste un plaisir.

Et pour que ça reste un plaisir, il faut que ce soit soutenable, c’est-à-dire qu’il faut que les efforts que vous fournissiez soient viables, dans le temps, dans l’énergie dépensée, et il faut pas que ça se fasse au détriment de votre équilibre personnel. Ça peut arriver qu’il y ait des sortes de pics parfois sur le parcours, qu’il y ait des moments particuliers où il faut fournir plus d’efforts que d’habitude, et ça c’est positif… Mais si par contre ça devient un mode de fonctionnement permanent et obsessionnel, là ça va vous détruire. Si sur le long terme vous devez fournir des efforts sans qu’il y ait de récompenses ou de résultats proportionnels, si vous n’avez pas de résultats ou une source de satisfaction quelconque qui vient équilibrer cet effort, ça va complètement détruire votre motivation. Ça va la remplacer par de la frustration. Voire éventuellement par des croyances limitantes, c’est-à-dire que vous allez construire des barrières qu’il va falloir détruire par la suite. Donc c’est complètement contreproductif. Ne serait-ce que pour cette raison-là, c’est important d’y aller plus doucement parfois, de savoir se préserver et de savoir mesurer quand ça en vaut la peine, j’ai envie de vous dire.

Pour rester motivé, suivez votre élan naturel

Faire un effort, c’est faire par définition des actions qui sont « forcées », et donc ça va à l’opposé d’actions qui seraient « naturelles », si on peut dire. En fait, quand on parle de motivation, on part souvent du principe que si vous ne vous faites pas du mal, si vous ne vous faites pas violence, si vous ne vous forcez pas à faire des actions que vous n’avez pas envie de faire, vous allez nécessairement vous retrouver assis sur votre canapé à ne rien faire de votre vie… Ce qui n’est absolument pas vrai. Parce que si vous suivez votre élan naturel, votre inspiration du moment, vous en faites des choses… Pas forcément les choses que vous imaginiez devoir faire mais vous en faites quand même. Vous êtes spontanément actif et créatif par nature. C’est pas parce que vous êtes pas dans l’effort que vous êtes nécessairement dans l’inaction, la procrastination et la non-évolution. Pas du tout…

Au contraire, si vous êtes dans l’inspiration, vous produisez alors des actions qui sont dites « alignées ». « Alignées », en spiritualité, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tous vos niveaux de conscience veulent la même chose : l’âme, l’esprit et le corps vont ensemble dans la même direction. Donc forcément c’est beaucoup plus productif que lorsqu’ils sont en conflit les uns avec les autres.

  • Le corps en général il suit ce qu’on lui dit de faire.
  • L’âme, elle a son élan naturel qu’il y a juste à accepter.
  • Donc lorsque vous faites des actions qui ne sont pas alignées, la défiance elle vient de l’esprit, qui lui veut faire différemment et qui n’est pas l’écoute de l’âme pour telle ou telle raison.

Quand vous fournissez trop d’efforts, vous fournissez des actions qui ne sont donc pas nécessairement alignées. Vous sentez que vous avez envie de faire quelque chose, mais vous vous forcez à faire autre chose, pour différentes raisons que vous avez dans la tête. Sauf que la tête elle a pas toujours raison : c’est pas parce que l’esprit vous dit que vous devriez suivre telle ou telle discipline que c’est forcément cette discipline-là qui va être la plus productive pour vous.

Tous les discours qui cherchent à vous motiver, ils cherchent à vous motiver à quoi ? A suivre une discipline, à suivre un programme, à être régulier, à être investi dans l’effort… Avec une illusion selon laquelle suivre un programme vous garantit d’atteindre un objectif, ce qui n’est pas toujours vrai loin de là… Mais surtout, être discipliné c’est du domaine du mental, c’est pas du domaine de l’âme. C’est pas du domaine de l’élan naturel parce qu’au contraire, l’âme, c’est plus instinctif, plus aléatoire, plus adaptatif… Et même quand notre élan naturel nous fait faire régulièrement la même chose, ce qui prend l’apparence d’une discipline régulière, c’est pas une discipline de toute façon parce que c’est pas quelque chose de contraint. Quelque part quand on rabâche que c’est nécessairement dans la discipline que le succès se trouve, ça nous pousse à être dans l’esprit et pas dans l’âme. Et ça, ça peut nous pousser à faire des actions non alignées, des actions qui sont logiques en théorie mais qui dans la pratique ne vont pas porter leurs fruits. Parce qu’on n’est pas à l’écoute de notre intuition, qui elle pourtant est ce qui nous guide pour aller dans la bonne direction. Suivre une discipline plutôt que notre guidance intérieure, globalement c’est ce qui vous fait nager contre le courant de la rivière, plutôt que de suivre le courant. Et suivre le courant de la vie, ben c’est nécessaire…

Ne soyez pas motivé dans la mauvaise direction

Le courant c’est quoi ? C’est votre âme, c’est votre légende personnelle, c’est votre chemin de vie, bref, c’est la direction alignée avec votre être. Ok. Sauf que le développement personnel traditionnel ne croit pas en ça… Le développement personnel traditionnel part un peu du principe que tout est possible et que n’importe qui peut accomplir n’importe quoi… Alors dans un tel paradigme, effectivement, l’effort c’est toujours payant. Mais de mon point de vue ce n’est pas vrai, c’est une culture contre laquelle je me suis déjà opposé, selon moi c’est pas vrai que n’importe qui peut accomplir n’importe quoi. En théorie peut-être mais dans la pratique non, parce que dans la pratique, on a tous une mission d’âme et un chemin de vie qui nous est propre, avec un parcours à suivre, et ce qu’on va vraiment expérimenter dans notre vie, c’est ce qui est prévu sur le parcours. Et ça suffit, il y a rien de plus épanouissant pour nous que de suivre le parcours qui nous est propre, ça sert à rien d’essayer de suivre le parcours d’un autre, ça nous apportera pas plus de bonheur bien au contraire. Mais à partir du moment où on reconnait ça, c’est important de savoir identifier le parcours qui est le notre, pour ne pas aller contre, et donc de savoir identifier ce qui est aligné pour nous.

Je vais vous raconter une anecdote : quand j’étais plus jeune, je faisais du BMX. Vous vous en foutez peut-être mais je vous le dis quand même, c’est pas grave, c’est cadeau. Et à l’époque il y avait une figure en particulier que je voulais absolument réussir à faire, et je me suis entraîné à la faire pendant des années… et ça a pas marché… Je me suis entraîné pendant des années parce que dans ma tête je vivais dans un monde où tout était possible justement, et je me disais que si j’étais vraiment déterminé à la réussir, à force de m’entraîner ça devrait fonctionner. Et j’ai jamais réussi à la faire. Je suis pas passé loin parfois, mais non, j’ai jamais vraiment réussi à la maîtriser cette figure. D’ailleurs je dis une figure pour que tout le monde comprenne, mais dans le jargon du BMX, ça s’appelle pas une « figure », ça s’appelle un « trick », mais bon passons…

Et après il y a eu un moment où j’ai regardé en arrière et où je me suis dit que déjà, ça avait été exténuant, le fait de m’acharner à apprendre un mouvement en particulier, ben ça m’avait fait dépenser énormément d’énergie, ça avait gâché un peu ma motivation… et surtout je me suis rendu compte que pendant tout le temps que j’ai perdu à essayer d’apprendre cette figure que j’ai jamais réussi à faire, ben pendant ce temps j’aurais pu en apprendre d’autres à la place, qui auraient été plus naturelles pour moi. Avec cent fois moins d’effort, là où j’ai échoué à apprendre une figure en particulier, j’aurais pu en apprendre une vingtaine d’autres. Mais à cause de mon acharnement, parce que j’étais trop motivé, j’ai bridé mon potentiel, tout seul. En apprenant cette figure, j’aurais réussi à coller à la visualisation que j’avais dans la tête, au style que j’avais dans la tête, que j’avais mentalisé, mais le vrai style qui était naturel pour moi, qui partait vraiment de moi, qui était propre à moi et qui aurait été l’expression de mon être véritable, qui aurait émergé si j’avais suivi ce qui me venait naturellement, ben lui il a pas pu s’exprimer. Je suis pas allé l’explorer, et donc je suis passé à côté de ce que j’avais vraiment à expérimenter dans cette discipline-là. Alors ça va que c’était juste un loisir et que c’était pas si grave, quelque part cette leçon autant que je l’ai apprise dans ce domaine-là où c’était pas grave, mais ça a été une leçon importante pour les autres domaines de ma vie : c’est qu’il y a une certaine sagesse à savoir abandonner parfois, et une certaine sagesse à suivre ce qui est naturel, à suivre la facilité plutôt que le challenge, parce que suivre la facilité, c’est pas juste être fainéant, c’est aussi et avant tout reconnaître ce qui marche pour nous. C’est planter une graine là où on a le plus de chance que ça pousse.

Dans cet exemple, j’aurais dû abandonner, clairement. Abandonner c’est pas que pour les perdants, contrairement à ce qu’on entend souvent. On n’entend tout le temps dire qu’il faut « jamais abandonner », comme si c’était ce que tout le monde faisait tout le temps, comme si c’était le conseil dont tout le monde avait besoin, alors que dans la pratique il y a plein des gens qui abandonnent jamais, dans tous les domaines, et c’est ça leur problème. Même quand tout dans l’effet miroir leur montre qu’il faudrait abandonner, ils lâchent pas ils continuent. Parce qu’ils ont un peu cette idée que l’effort va nécessairement finir par être payant, et que c’est normal de galérer pendant longtemps et d’être « payé » qu’au bout d’un long moment. Des fois ça marche comme ça, oui, peut-être… mais ce que j’ai pu constater avec cette expérience, c’est que quand on fait ce qui marche… ben ça marche. Si ça marche pas… peut-être qu’il faut persévérer un petit peu plus… ou peut-être qu’au contraire il faut admettre que ça sert à rien de continuer… Et ça peut servir à rien pour plusieurs raisons, si malgré nos efforts on n’arrive pas à atteindre notre objectif :

  • Premièrement, ça peut être parce qu’on s’y prend mal. Autrement dit, avant de persévérer davantage faut trouver ce qu’on fait pas comme il faut, sinon on persévère pour rien, on fait juste plus de ce qui ne marche pas, donc faut trouver ce qui ne convient pas dans notre méthode.
  • Deuxièmement, ça peut être parce qu’on fait des efforts pour un mauvais objectif si on peut dire, qu’on n’investit pas au bon endroit. Et ça sert à rien d’être motivé pour un but qui n’est pas destiné à être, parce que là même en s’y prenant bien ce sera bloqué par la vie.
  • Ou enfin troisièmement, ça peut bloquer même si on s’y prend bien et qu’on investit au bon endroit… parce qu’on investit pas au bon moment… Là je vous renvoie à la notion de timing divin.

Maintenant quand dans ma vie je vois qu’il y a des choses qui ne marchent pas comme je veux, je repense toujours à cette anecdote, et à la leçon que j’en ai tirée, et je me rappelle que le manque de résultat, c’est pas forcément un signe que je dois fournir plus d’efforts, parfois c’est plutôt un signe que je dois fournir des efforts ailleurs.

Voilà, bon c’était un exemple mais ça permet de bien voir en quoi c’est important de suivre le parcours plutôt que de le modifier. Je sais pas si ça vous aura parlé mais j’espère que oui parce que vous êtes nombreux à faire ça. Vous êtes trop nombreux en fait à être beaucoup trop motivés au point de vous blesser, à être trop motivés mais dans la mauvaise direction, et quand c’est le cas, ben c’est douloureux au bout d’un moment. Vous êtes trop nombreux à faire ça dans plein de domaines différents. Je le sais parce que j’ai été comme ça et donc je vous partage cette leçon que j’en ai tirée… parce que dans mon propre parcours, prendre conscience du fait que j’avais une motivation dangereuse, et qu’à travers cette motivation excessive, ma force travaillait non pas pour moi mais contre moi et qu’il fallait que j’arrête de toujours vouloir que les choses soient comme je les avais imaginées et pas autrement, ça a été une leçon très importante à apprendre.

Basez votre motivation sur la bonne intention

Il y a un autre exemple dont j’ai envie de vous parler, qui concerne le sport toujours, mais qui concerne la musculation cette fois-ci. La musculation je vous en parlerai plus dans une autre vidéo, il y a une vidéo sur la santé qu’il faut que je vous fasse, mais que je suis encore en train de préparer, je sais pas trop encore comment je vais vous présenter le sujet. Mais bon, j’ai fait de la musculation, à différentes étapes de ma vie, et dans ce domaine-là, régulièrement, j’ai dû faire face à des freins en termes de progression, que j’ai eu beaucoup de mal à dépasser. Déjà à vouloir trop m’acharner, je me suis régulièrement blessé dans le processus, avec le découragement que ça a entraîné, et avec des moments où j’ai dû me remettre en question et où je me suis dit « waaaa mais Ben, faut que tu te calmes, là tu fais n’importe quoi… ».

Mais cet exemple, je le prends surtout pour illustrer l’importance de l’intention. Car si je faisais de la musculation, c’était pour quoi ? Ben c’était pour changer d’aspect physiquement, c’était juste pour ça concrètement. Donc je voulais changer parce que je n’étais pas satisfait de mon aspect physique du moment. Autrement dit, la source de mes efforts, c’était une insatisfaction vis-à-vis de moi-même. Et quand on a dit ça, je crois que vous savez comment ça se passe : quand on veut changer parce qu’on n’est pas satisfait de soi-même, peu importe à quel point on change, on n’est jamais satisfait. Quand on perçoit du changement, on a un petit pic d’euphorie, et on se dit « ouais ça y est, j’ai changé, je suis content ». Sauf qu’en fait rapidement, cet état ça devient notre nouvel état normal et on est à nouveau insatisfait de nous-mêmes dans cet état. C’est un vrai tonneau des Danaïdes. D’ailleurs paraît-il, en ce qui concerne la musculation, il y aurait quasiment aucune personne au monde, qui a fait de la musculation et qui est parfaitement satisfaite de son physique. Quasiment personne… Il y a toujours un petit détail à améliorer, la perfection elle est toujours une étape plus loin… On se dit toujours qu’on sera satisfait lorsque l’horizon sera atteint mais l’horizon il recule à chaque fois qu’on avance. Vous le savez… vous le connaissez ce phénomène, moi aussi je le connaissais, mais on a beau le connaître, on tombe toujours dans le panneau, régulièrement… c’est humain.

Mais donc j’étais motivé par une insatisfaction vis-à-vis de moi-même. En général les gens qui sont pas satisfaits d’eux-mêmes sont les plus motivés, motivés dans le sens où ce sont eux qui fournissent le plus d’efforts, parce qu’ils sont motivés par la peur, pas par l’amour. Mais si on admet l’existence de la loi de l’attraction, alors avec cette insatisfaction, on a un véritable problème d’intention. Parce que dans cet état, on émet une intention d’insatisfaction : peu importe à quel point en surface on le couvre par de la visualisation positive, la pensée à la source de tout ça c’est une insatisfaction de soi, et donc c’est ce qu’on manifeste, inlassablement. On manifeste une expérience dans laquelle on est insatisfait de nous-mêmes tant qu’on a cette insatisfaction en nous. Donc ce qui est important et qui permet d’accéder au changement, c’est en fait de parvenir à être heureux même sans avoir atteint cet objectif. Faut accepter de se rendre compte qu’on est déjà bien comme on est, quoiqu’il arrive. Je dis ça, c’est pas pour vous dire qu’il faut pas se fixer d’objectif ou ne pas chercher à prendre sa vie en main, c’est pas ça du tout. Ce que je dis c’est que la vie de toute façon c’est un processus de construction continu. La perfection n’existe pas, donc il faut être capable d’être heureux dans l’imperfection, sinon vous serez jamais heureux.

C’est pas parce qu’on n’a pas tout ce qu’on veut tout de suite qu’on doit nécessairement être malheureux pour autant. Vous savez quand on part en vacances, qu’on est sur la route pour aller sur notre lieu de vacances, ben on est sur la route, c’est pas forcément en soi une expérience extraordinaire… pourtant il y a plein de gens qui vont vous dire que la route pour aller en vacances, ça fait déjà partie des vacances. Vous faites déjà la fête dans votre tête quand vous êtes sur la route des vacances, alors qu’il y a plein de jours dans l’année où vous êtes sur la route et où c’est pas la fête pareil. Ben de la même façon, dans la vie, c’est pas parce que vous êtes en train de devenir meilleur, et donc que vous n’avez pas encore atteint votre plus haut potentiel, qu’il faut pas être dans la joie et être déjà satisfait vis-à-vis de vous-même. C’est pas parce que vous collez pas tout de suite à un idéal que vous vous êtes fixé, que vous devez forcément être dans la négativité vis-à-vis de vous-même, que vous devez nécessairement vous juger et vous condamner pour ça, et intérieurement être violent envers vous-même.

Et c’est là-dessus que je vais vous laisser. Quand on veut changer parce qu’on part du principe que lorsqu’on aura changé, on sera heureux, au bout du compte en général on n’est pas heureux. Je vous dis pas qu’il faut pas faire d’effort pour vous prendre en main, au contraire il y a rien de plus naturel, de plus puissant, et de plus humain j’ai envie de dire, que de chercher à explorer notre potentiel autant qu’on le peut. Mais si on est lucide sur le fait qu’explorer ce potentiel c’est pas forcément ça qui nous rendra heureux, que c’est pas forcément en devenant plus qu’on se sentira mieux, je vous invite à vous poser la question suivante : qu’est-ce qu’il vous faudrait vraiment pour être mieux maintenant, sans chercher à vous changer ? Et une fois que vous êtes bien vis-à-vis de vous-même, là par contre, qu’est-ce que vous avez envie de faire comme effort ? Qu’est-ce que vous avez envie de poursuivre comme objectif ? Quel potentiel vous avez envie d’explorer ? Pas par peur, pas parce que vous êtes insatisfait de vous-même, mais juste parce que cet objectif vous êtes bien quand vous le suivez, qu’est-ce que vous feriez ? Ben faites ça… et être à l’écoute de votre intention, c’est ce qui vous permettra de repérer les objectifs que vous pouvez suivre.

Conclusion

Voilà, c’est la fin de cette vidéo… qui était pas si courte que ça en fait, je crois que c’est les autres qui sont trop longues… mais peu importe. En tout cas voilà ce que je pouvais vous dire les amis sur la motivation, j’espère que vous êtes bien démotivés maintenant, parce que j’ai tout fait pour. Alors à vous de voir si c’était pertinent pour vous ou pas, parce que tout le monde en a pas besoin de ce message. Tout dépend si d’habitude vous faites plutôt partie des gens qui ont du mal à se motiver ou si vous faites plutôt partie des gens qui ont du mal à s’arrêter. Si vous faites partie de la deuxième catégorie, alors oui cette vidéo elle était pour vous, et je pense que vous en aviez besoin, parce qu’on peut être trop motivé c’est possible, et quand c’est le cas c’est extrêmement destructeur. Donc c’est important de rester dans l’équilibre. A vous de faire le point maintenant sur ce que vous avez envie continuer ou non.

En tout cas vous avez été assez motivé pour regarder cette vidéo jusqu’à la fin, et pour ça, je vous remercie 🙂

Allez, à la prochaine…

Paix et amour à vous tous.

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